Dakarmidi – Définition
Le diabète correspond à une élévation anormale de la glycémie, définie par le taux de sucre dans le sang. Cette augmentation de la glycémie peut provoquer à plus ou moins long terme des lésions de différents organes, comme par exemple les yeux, les reins, les nerfs et les vaisseaux. Près de 90% des diabétiques vivent pendant des années avec cette maladie sans le savoir car le diabète ne provoque en général pas de manifestations pendant une très longue période. Selon l’OMS, le diabète est évoqué lorsque la glycémie à jeun est supérieure ou égale à 1,26 g/l. Il est conseillé de vérifier ce chiffre une seconde fois afin d’avoir deux dosages de la glycémie.
Diabète sucré
Le diabète sucré (autre nom du diabète) est une maladie chronique due à une production insuffisante d’insuline par le pancréas. Cette pathologie se traduit par une augmentation de la glycémie (taux de sucre dans le sang) puisque l’insuline est l’hormone chargée de la réguler. On distinguera le diabète insulinodépendant (DID) ou diabète de type 1, du diabète non insulinodépendant 5DNID) ou diabète de type 2. Le premier apparaît généralement brutalement chez les enfants et il impose des injections régulières et répétées d’insuline, plusieurs fois par jour. Quel que soit le type de diabète, l’alimentation devra être surveillée de près.
Diabète de type 1
Le diabète de type I, encore appelé diabète insulinodépendant, concerne environ 10% des diabétiques. Au cours du diabète de type I, des cellules du pancréas sont détruites entraînant alors une diminution voire une absence totale de sécrétion d’insuline. Le diabète de type I touche plutôt les enfants et adolescents ainsi que les adultes âgés de moins de 40 ans. Près de 10% des malades sont diabétiques de type 1, dont la moitié ont moins de vingt ans. Le diabète de type I est une maladie auto-immune, pathologie provoquant une hyper réactivité du système immunitaire contre certaines cellules ou tissus de l’organisme : dans le cas du diabète, les cellules du pancréas produisant l’insuline sont dans ce cas détruites par certains globules blancs, appelés lymphocytes T.
Au cours du diabète de type 1, le pancréas ne réussit plus à synthétiser suffisamment d’insuline. Le glucose n’arrive donc plus à pénétrer dans les cellules, augmentant ainsi son taux sanguin et provoquant une hyperglycémie.
Dans la majorité des cas, les cellules béta des ilots de Langerhans situées dans le pancréas sont détruites par nos propres anticorps et ne réussissent plus à produire suffisamment d’insuline. Une prédisposition génétique au diabète de type 1, certains facteurs déclenchants liés à l’environnement ainsi qu’un mécanisme auto-immun participent à l’apparition de ce diabète. D’autre part, l’hyperglycémie apparaît quand plus de 80% des cellules béta des ilots de Langerhans ont été détruites. Un ou plusieurs types d’auto anticorps interviennent dans le processus auto-immun du diabète de type1 : les auto-anticorps anti-cellules des îlots, les auto-anticorps anti-insuline, les auto-anticorps anti-décarboxylase de l’acide glutamique et les auto-anticorps anti-IA2
La surveillance de son alimentation associée à la pratique d’une activité physique régulière sont les premiers conseils que le patient doit respecter formellement. D’autre part, la prise en charge du tabagisme, de la consommation d’alcool, de l’hypercholestérolémie et du surpoids sont des mesures indispensables.
Les symptômes du diabète de type I surviennent en général très brutalement. Apparaissent ainsi un besoin d’uriner fréquemment, une soif intense, une sensation de faim intense, une perte de poids et une fatigue intense…
Au cours du diabète de type 1, l’apport d’insuline qui n’est plus fabriquée en quantité suffisante par le pancréas, est indispensable. Le traitement s’effectue à l’aide de plusieurs injections d’insuline en sous cutané effectuées chaque jour par le patient et nécessite une surveillance régulière de la glycémie afin d’adapter les doses d’insuline en prélevant une petite goutte de sang à l’extrémité d’un doigt.
Diabète de type 2
Le diabète de type 2 résulte d’une diminution des effets de l’insuline, on parle alors d’insulinorésistance. L’insuline est une hormone fabriquée par le pancréas et qui facilite le passage du sucre, du sang vers les cellules. Si elle ne fonctionne pas bien, le sucre s’accumule dans le sang, la glycémie augmente, le diabète apparaît. Au début, le pancréas compense ce déficit en augmentant la synthèse d’insuline, mais à force il se fatigue, jusqu’à s’épuiser et devenir complètement inefficace au bout de dix à vingt ans d’évolution du diabète.
Le diabète de type 2 est lié au surpoids et à la présence de gènes prédisposants. Pour devenir diabétique, il faut donc d’une part être prédisposé génétiquement, et d’autre part avoir une mauvaise hygiène de vie, à savoir être en surpoids, manquer d’activité physique, et avoir une mauvaise alimentation.
Le diabète de type II est une maladie qui reste très longtemps silencieuse pouvant évoluer pendant des années sans provoquer aucune manifestation. La majorité des diabétiques de type II ne ressent aucune gêne pendant de nombreuses années. Le diabète de type II ne se voit pas : aucun symptôme ne permet de repérer le diabète avant l’apparition des complications. La maladie évolue sournoisement. 50% des diabétiques diagnostiqués en tant que tels présentent des complications.
Pour le dépistage, il faut consulter votre médecin traitant pour qu’il vous prescrive une analyse de la glycémie. Une simple prise de sang permet de mesurer le taux de glucides dans le sang (glycémie). Lorsque la glycémie dépasse 1,26 g/L sur au moins deux prélèvements sanguins, le diagnostic du diabète peut être posé.
Pour le traitement et le suivi, le médecin généraliste est l’interlocuteur idéal. En complément, une visite annuelle chez un spécialiste diabétologue est recommandée. Celui-ci peut affiner le traitement, il est au courant des dernières nouveautés, et il peut vous orienter en cas de complications. De plus, l’aide d’un nutritionniste peut être très précieuse pour vous donner des conseils personnalisés : des recettes adaptées, des méthodes de préparation et de cuisson, des idées de menus, des méthodes simples pour calculer vos calories, etc. Enfin, une visite chez le cardiologue une fois par an est nécessaire afin de vérifier le bon fonctionnement de votre appareil cardiovasculaire. De fait, les risques cardiovasculaires sont plus grands chez les diabétiques. De même, il faut consulter régulièrement l’ophtalmologiste (le diabète est la première cause de cécité entre 20 et 60 ans) et le podologue (les pieds des diabétiques sont plus fragiles après plusieurs années d’évolution).
Le traitement dépend du stade du diabète. Dans un premier temps, mesures diététiques (manger équilibré) et activité physique suffisent. Mais si ces mesures ne sont plus suffisantes, des médicaments antidiabétiques sont associés (hypoglycémiants oraux ou antidiabétiques oraux). Parfois un traitement par insuline sera prescrit par le médecin, lorsque les traitements médicamenteux ne sont pas assez efficaces ou contre indiqués, ou en cas de complications. Cette insulinothérapie peut être transitoire.Et encore une fois, un suivi médical régulier (yeux, reins, cœur…) évite les complications.
La prise en charge repose sur une éducation alimentaire stricte, des médicaments et une surveillance étroite. Les traitements contre le diabète visent à diminuer le taux de sucre circulant dans le sang, car l’hyperglycémie chronique est responsable de complications à long terme. Il peut s’agir de médicaments pris par voie orale ou d’injections d’insuline.
Causes
La physiopathologie nous apprend que le diabète de type 1 a une origine auto-immune. Le système immunitaire va détruire les îlots de Langherans du pancréas en raison de facteurs génétiques et/ou d’une infection virale (rubéole par exemple). La physiopathologie du diabète de type 2 est caractérisée par une diminution de la sécrétion d’insuline entraînant une hyperglycémie. Néanmoins il ne s’agit pas d’une pathologie auto-immune. Le diabète de type 2 est dû à un ensemble de gènes qui peuvent s’exprimer en fonction de facteurs environnementaux et alimentaires.
Facteurs de risques
Il est fondamental de connaître ses risques de développer un diabète : en effet, cela permet ensuite de tenter de corriger les facteurs de risque, présents dans plus de 75% des cas, et d’éviter ainsi l’apparition d’un diabète.
- L’hérédité : l’atteinte d’un des deux parents, d’un frère ou d’une soeur atteints du diabète représente un facteur de risque
- L’hypertension artérielle
- Une alimentation trop riche
- Une sédentarité, absence ou insuffisance d’activité physique
- Augmentation ducholestérol
- Antécédents de maladie cardio-vasculaire :angine de poitrine, infarctus, artérite des membres inférieurs
- Tabagisme : La consommation detabac semble avoir une influence sur le pancréas en augmentant la résistance à l’insuline. 44% des fumeurs présentent un risque de développer un diabète de type 2(étude publiée dans le Journal of American Médical Association, JAMA, en Décembre 2007. Ce risque est plus élevé si la consommation est importante et dépasse environ un paquet par jour.
- Alcoolisme
- Diabète pendant unegrossesse ou accouché d’un enfant dont le poids de naissance était supérieur à 4 kg
- Plaies difficiles acicatriser
- Infections répétées :cystite, infection urinaire, mycoses, abcès, furoncles..
- Age de plus de 45 ans
- Surcharge pondérale
- IMC: L’IMC se calcule en divisant le poids exprimé en kilogrammes par la taille au carré exprimée en mètres : IMC = poids (kg) / taille (m2).
- Tour de taille : la mesure du tour de taille est un indice de l’existence d’un facteur de risque : Tour de taille de plus de 100 cm environ chez l’homme, tour de taille de plus de 88 cm environ chez la femme (en dehors de la grossesse)
Symptômes
Ces manifestations peuvent apparaître brutalement lors d’un diabète de type 1 :
- Sensation d’avoir toujours soif
- Besoin d’uriner fréquemment
- Une augmentation de l’appétit
- Un amaigrissement
- Somnolence
- Fatigue
- Changements brutale de la vision
- Perte de connaissance
Les signes pouvant annoncer un diabète de type II sont les suivants : fatigue, troubles de la vision, sensation de bouche sèche, besoin d’uriner souvent, d’avoir davantage faim ou soif, picotementsdans les pieds, infections qui guérissent mal…
Il est important de savoir repérer les signes discrets du diabète :
- Tendance aux infections de la peau (abcès, furoncles)
- Troubles de l’érection
- fatigue,essoufflement
- Infections urinaires…
Diagnostic
Le diagnostic du diabète s’effectue le plus souvent lorsque les premières complications surviennent. Un délai de 7 ans environ s’écoule entre le moment ou une glycémie est anormalement élevée sans avoir été repérée à ce moment là et le diagnostic du diabète. La progression mondiale du diabète est rapide. Selon la Fédération internationale du diabète, une augmentation de 55% du nombre de diabétiques en France est prévue en 2025. Prés de 80% des diabétiques sont pris en charge à 100% dans le cadre d’une maladie de longue durée(ALD).
Le dosage sanguin de l’hémoglobine glyquée est devenu le meilleur indice de surveillance du diabète et des traitements antidiabétiques. L’hémoglobine glyquée ou HbA1C évalue la glycémie moyenne des 3 à 4 mois précédents son dosage sanguin ;
Traitement
Les objectifs du traitement du diabète est de maintenir une glycémie normale ainsi qu’une hémoglobine glyquée inférieure à 7%. Le traitement d’un diabète s’adapte tout au long de la maladie. Les mesures diététiques et le contrôle de l’alimentation ainsi que les activités physiques sont souvent suffisantes pour équilibrer le diabète de type 2 lorsque les complications ne sont pas apparues. Le traitement du diabète varie selon chaque personne et selon le type de diabète. Le diabète de type 1, diabète insulino dépendant, se traite à l’aide de l’insuline
L’activité physique et la surveillance de l’alimentation font partie intégrante du traitement du diabète. Le contrôle et la surveillance des facteurs de risque comme par exemple, le surpoids, le tabagisme, l’excès de cholestérol et la consommation d’alcool sont également indispensables.
- Faire du sport et adopter une activité physique régulière : marche, natation, vélo…
- Contrôler son poids
- Surveiller son alimentation
- Traiter l’hypertension artérielle
- Arrêt du tabac
- Diminuer l’alcool
- La prévention desinfections urinaires, des infections de la peau
- La surveillance de l’état de ses pieds.
- Traiter l’hyperlipidémie si elle n’a pas été corrigée par la perte de poids
Les traitements médicamenteux du diabète sont les antidiabétiques oraux et l’insuline.
Complications
Les complications du diabète sont nombreuses et peuvent être sévères : infarctus, troubles de la vision, cécité, accident vasculaire, neuropathies, amputations, maladies rénales… Ces complications aggravent le diabète et diminuent l’espérance de vie des personnes atteintes de cette maladie. La majorité des complications liées au diabète peuvent être évitées, diminuées ou retardées si le diabète est dépisté et traité précocement et correctement.
L’atteinte des artères allant de l’aorte jusqu’aux petites artères est une des complications les plus fréquentes du diabète. Le diabète fait en effet partie des facteurs de risque cardio-vasculaire. Il aggrave le risque de voir survenir des accidents cardio-vasculaires et des accidents vasculaires cérébraux. Plus de 3 diabétiques sur 4 meurent des suites des complications de l’athérosclérose : angine de poitrine et infarctus du myocarde, artériopathie des membres inférieurs, accidents vasculaires cérébraux, gangrène (le risque est multiplié par 7). Un certain nombre de facteurs de risque de maladies cardio-vasculaires sont associés au diabète, comme la surcharge pondérale et obésité, la hypertension artérielle et l’excès de cholestérol, mais également la sédentarité, le et le tabagisme.
Lors d’un diabète, les petits vaisseaux et les capillaires sont souvent atteints entraînant alors une rétinopathie, une glomérulopathie et/ou une neuropathie.
Rétinopathie diabétique
La rétinopathie diabétique, maladie de la rétine, est l’une des principales complications du diabète. 50% des personnes diabétiques présentent cette maladie de la rétine lorsque le diabète à évolué pendant 15 ans. Dans les pays développés, la rétinopathie diabétique est la première cause de cécité chez les personnes de moins de 60 ans (ou 50 ans). La cécité est 25 fois plus fréquente chez les diabétiques et 2% des diabétiques deviennent aveugles. On estime que 10% des diabétiques ont des troubles de la vision. La majorité des anomalies provoquées par la rétinopathie diabétique sont silencieuses et ne provoquent pas de manifestations. Le traitement de la rétinopathie diabétique passe par l’équilibre du diabète et de la tension artérielle. La photo coagulation au laser est effectuée lors de rétinopathies évoluées à l’aide d’un appareil qui envoi des rayons lumineux détruisant les lésions en les cicatrisant. Attention, une acuité visuelle normale n’élimine pas le diagnostic de la rétinopathie. Il est recommandé de faire une fois par an au minimum une consultation chez un ophtalmo : fond d’oeil, mesure de la tension oculaire, mesure de l’acuité visuelle, état de la macula, angiographie rétinienne (selon l’avis de l’ophtalmologue). Enfin, l’angiofluorographie, examen ophtalmique qui est souvent pratiqué dans le cadre de la surveillance du diabète, permet d’analyser plus précisément les lésions de la rétine et de suivre leur évolution. En savoir plus sur la rétinopathie diabétique
Néphropathie diabétique
La néphropathie diabétique est une complication rénale du diabète. Les vaisseaux des reinspeuvent être atteints et provoquer une néphropathie, maladie du rein pouvant entraîner une insuffisance rénale. 25% des diabétiques de type II, présentent une néphropathie diabétique. Cette maladie n’entraîne souvent jamais de manifestations au début de son apparition. Le diagnostic est posé le plus souvent grâce à la mise en évidence de la présence de protéines dans les urineslorsqu’aucune autre manifestation n’est décelée. La néphropathie diabétique peut ensuite évoluer vers une insuffisance rénale : fatigue, infections urinaires, oedèmes des membres inférieurs, hypertension artérielle, polyurie… 50% des diabétiques insulinodépendants sont atteints d’insuffisance rénale chronique. La présence d’une micro-albuminurie dans les urines doit alerter en raison des risques de complications : rénales (néphropathie diabétique) chez un diabétique insulinodépendant, cardiovasculaires chez un diabétique de type II.
30% des personnes atteintes de maladies rénales sont diabétiques.
Neuropathie diabétique
La neuropathie diabétique atteint 50% des diabétiques dont la maladie évolue depuis plus de 20 ans. Elle touche 50% des diabétiques de plus de 65 ans. La neuropathie périphérique touche les membres inférieurs et se manifeste par une diminution de la sensation de douleur (la personne diabétique ne ressent pas les traumatismes pouvant survenir sur ses pieds (se cogner, ongles arrachés…); une diminution de la sensibilité à la chaleur ; une sécheresse de la peau provoquant des fissures pouvant être à l’origine d’infections; une mauvaise irrigation du pied pouvant provoquer des fractures qui peuvent passer inaperçues et des déformations des pieds entraînant des callosités. La neuropathie diabétique peut toucher un seul nerf et provoquer une diplopie(sensation de vision double) en cas d’atteinte d’un nerf moteur oculaire par exemple. La neuropathie diabétique peut aussi toucher le système nerveux végétatif et entraîner une diarrhée, une constipation, une impuissance, des difficultés à vider sa vessie, une hypotension orthostatiquesurvenant lors du passage de la position debout, une pâleur, une tachycardie…
Infections
Le diabète favorise les infections bactériennes et mycosiques provoquant ainsi des infections urinaires et cutanées. Ces infections déséquilibrent le diabète.
Pied du diabétique
Le diabète est la 1ère cause d’amputation. 1 million de personnes sont amputées dans le monde et, selon les estimations, 5 à 10% des diabétiques sont ou seront amputés de l’orteil, du pied ou de la jambe.
Pour en savoir plus
Hyperglycémie
Les manifestations de l’hyperglycémie ne sont pas toujours décelables. Elles peuvent être très modérés ou évoluer de manière sournoise. Quelques signes permettent cependant de les repérer telle qu’une sensation de soif, la nécessité impérieuse d’uriner, la fatigue, sensation de faim, infections à répétition, plaies cicatrisant plus difficilement et troubles de la vision. Parmi les raisons d’une hyperglycémie, on retrouve le déséquilibre alimentaire, responsable d’un excès de sucredans le sang, comme par exemple la consommation importante de pâtisseries, sucreries, mais aussi le manque ou l’insuffisance d’activité physique, la mauvaise observance des traitements, la prise de certains médicaments, le stress, l’angoisse, etc. Le contrôle de l’hyperglycémie nécessite de modifier son alimentation, d’augmenter plus régulièrement son rythme d’activité physique, de vérifier l’équilibre plus fréquemment de la glycémie, de réadapter le traitement si nécessaire.
Acidocétose
L’acidocétose est un signe de décompensation du diabète provoquée par une insuffisance d’insuline. L’acidocétose peut entrainer des douleurs abdominales, des nausées une gêne respiratoire, une essoufflement, des manifestations neurologiques (obnubilation, somnolence, et.), une déshydratation, voire un coma dans des formes très sévères. L’acidocétose se traduit par la présence de corps cétoniques dans les urines qui se contrôle à l’aide de bandelettes urinaires placées dans les urines : la présence de grandes quantités de corps cétoniques témoigne alors de l’acidocétose. Une glycosurie, présence de sucre dans les urines, en quantité élevée accompagne cette acidocétose. Il est nécessaire de rechercher une cause déclenchant cette acido cétose : virus, médicament, infection urinaire, cutanée…
Bilan systématique
Un bilan systématique des complications est nécessaire. Il passe par un examen ophtalmique afin de rechercher une rétinopathie (fond d’oeil, acuité visuelle, tension oculaire et angiographie rétinienne), un ECG (électrocardiogramme), un examen des pieds, un Echo-doppler des vaisseaux des membres inférieurs lorsqu’une diminution ou une absence de pouls pédieux est constatée,ainsi qu’un bilan sanguin à la recherche d’une augmentation du cholestérol (anomalie lipidique) et la echerche d’albumine dans les urines afin de dépister une néphropathie diabétique.