Dakarmidi – Malgré le vote du code de la presse hier (20 juin), les associations de presse ont beaucoup de réserve sur les limites qui ont été apportées à la liberté de la presse.
« Le gouvernement a réécrit le code de consensuel de 2010, il a limité les droits des journalistes en matière d’investigation », informe Mamadou Ibra Kane du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps).
« Le gouvernement a renforcé l’Administration dans la fermeture ou la suspension d’un organe de presse. Pour nous ce sont des inquiétudes et malheureusement, le code de la presse qui vient d’être voté n’est pas à la hauteur de la Constitution du Sénégal qui est une Constitution révolutionnaire, qui a sacralisé la liberté de la presse et la liberté d’expression», déplore Mamadou Ibra Kane du Cdeps.
Pour lui, « la liberté de la presse renforcée, est au bénéfice du Sénégal ». Mamadou Ibra Kane souligne, qu’ils vont continuer à discuter avec le gouvernement. « Nous sommes satisfaits mais nous demandons plus », conclut-il.
La Rédaction