Dakarmidi – La visite du Président de la République Macky Sall en France continue d’attirer les foudres. Pendant que du côté du camp présidentiel, on crie victoire et dresse un bilan reluisant, du côté de l’opposition, l’heure est à la dénonciation d’un « bradage du patrimoine national ». Dans un communiqué parvenu à notre Rédaction, le mouvement « Karim Président » déplore le contenu donné à cette visite qui s’est déroulée du 19 au 22 décembre dernier. Selon le document signé Aminata Sakho, présidente dudit mouvement, « la visite renseigne davantage sur la vacuité des slogans pompeux que brandit quotidiennement le régime de Macky Sall pour continuer à tromper le brave peuple du Sénégal ».
« Accueilli à sa descente d’avion par Mme Annick Girardin, qui occupe le 15 ème rang dans l’ordre protocolaire, le Président Sall et la forte délégation qui l’accompagnait ont frustré les citoyens sénégalais, qui croyaient naïvement au caractère solennel de cette visite », lit-on dans la correspondance. Pour Aminata Sakho et Cie, il s’agissait plus « d’une visite d’affaires, où le régime beige-marron a cédé aux groupes français comme Alstom le marché succulent du Train express régional (TER) et Total pour ce qui est de l’exploitation du pétrole du Sénégal, des montants faramineux entre autres. Eu égard à cela, le mouvement « Karim Président », dresse un tableau noir à cette visite qui, à en croire ses membres, était plutôt une occasion pour le Sénégal de renouveler son acte d’allégeance à la France.
« Au finish, le Président Sall s’est rendu en France, pour leur donner leur part du gâteau. Sinon, quel intérêt pour le Président Sall, de se rendre en France auprès d’un François Hollande, en fin de mandat, et qui a déjà déclaré qu’il ne se représentera pas à la prochaine présidentielle? », a poursuivi la note. Pour faire face à de telles pratiques Aminata Sakho et Cie appelle la jeunesse du Sénégal, à s’inscrire massivement pour l’obtention de leur carte d’identité biométrique afin de pouvoir participer activement aux législatives du 2 juillet 2017, en élisant une Assemblée nationale de rupture, le temps de pouvoir porter à la magistrature suprême, le candidat Karim Meïssa Wade, en février 2019.
La Rédaction