Dakarmidi – Le village artisanal de Soumbédioune vit des jours difficiles. Entre la fuite de la main-d’œuvre, l’enclavement, la concurrence chinoise…, l’artisanat ne fait plus rêver.
Articles en peaux de serpent, de crocodile, de lézard…, tout entre dans la préparation de ces produits aussi divers que variés. On y trouve des sacs, des ceintures, des nappes, des objets d’art, des chaussures… tout en cuir. Une matière que les artisans fabriquent eux-mêmes. «La peau brute, on la prend, on la met dans une bassine remplie d’eau, avec un produit appelé «nepnep», qui empêche aux produits de pourrir ou de dégager de mauvaises odeurs. Après quelques temps, on la fait sécher avant de le débarrasser de ses déchets. Après, il y a ceux qui sont chargés de teindre la peau», explique Modou Yall, présent sur les lieux depuis plus de deux décennies. De l’autre côté, c’est les pagnes tissés, les tam-tams qui constituent le décor.
Avec ReussirBusiness