Dakarmidi – La journée internationale de la fin de l’impunité des crimes commis contre les journalistes a été célébrée ce mercredi partout dans le monde. Mais s’il y a un pays parmi tant d’autres où cette réalité est criante, c’est bien la Turquie où le régime du président Erdogan vient de fermer l’un des derniers journaux encore indépendants du pays. Apportant ainsi une preuve de plus d’un refus de respecter les normes de l’état de droit telles qu’on les connait en Europe.
Avec la fermeture du journal qui n’existait plus depuis longtemps que sous sa version en ligne sur internet, nous sommes entrés dans la phase ultime du musellement de la liberté d’expression et de contestation. Depuis le coup d’état de l’été dernier, qui n’a rien arrangé évidemment, plus de 100 médias, dont une cinquantaine de journaux ont été fermés par le pouvoir.
Tout en sachant qu’il reste malgré tout incontournable pour les Occidentaux dans cette région du monde. On le voit en Syrie comme en Irak, Erdogan est à la manœuvre, diplomatique avec les Russes, militaire avec les rebelles syriens contre les Kurdes, humanitaire avec la question des réfugiés, stratégique avec son appartenance à l’Otan. D’où qu’on se place, il faudra bien pourtant traiter avec cet homme et son gouvernement, même si son pays est devenu une immense prison, notamment pour pour les journalistes
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