Dakarmidi – La Bnde et des opérateurs touristiques ont signé hier, une convention de financement des premiers crédits hôteliers et touristiques. 10 établissements d’hébergement touristique et 4 agences de voyage ont contracté un prêt de » 100 millions remboursable sur 5 ans.
L’accompagnement financier, vise à mieux valoriser le potentiel des localités du Sénégal à travers le relèvement du niveau de qualité des services et la mise en œuvre de nouveaux produits adaptés aux nouvelles réalités du pays.
Il s’agit de renforcer Dakar comme ville de tourisme et d’affaire, soutenir la requalification du tourisme à Saly, développer l’offre de l’écotourisme dans le Sine-Saloum et le Sénégal oriental, appuyer la relance des activités économiques et culturelles en Casamance à travers la redynamisation des réceptifs de la station de Cap-Skiring et des autres localités ainsi que le soutien aux nouvelles initiatives, mais également d’aider à la rénovation et l’extension des petits et moyens réceptifs dans les stations touristiques.
« Le crédit hôtelier et touristique constitue un instrument qui vient à son heure pour répondre aux besoins actuels du tourisme sénégalais », a soutenu Zeynab Mbengue Wade , secrétaire générale du ministère du tourisme, avant d’ajouter que cet accompagnement des entreprises du secteur touristique a une dotation initiale de 5 milliards dont deux libérés en 2016 et 3 sur le budget de 2017. Les prêts sont plafonnés à 100 millions de francs, avec un taux d’intérêt de 3,5%, une durée de remboursement pouvant aller jusqu’à cinq ans et un différé maximal
14 promoteurs ont bénéficié des dotations soit 10 établissements d’hébergement touristique et 4 agences de voyage : « Ils ont été choisis pour la qualité de leur dossier et l’impact économique et touristique attendu de leurs activités », a déclaré Mme Wade.
Ce financement global d’un milliard 309 millions 180 mille 249 francs va permettre la consolidation des emplois dans les structures existantes et la création de 302 nouveaux emplois permanents directs dans des zones prioritaires.
La Rédaction