Dakarmidi – Des responsables de l’État Islamique ont confirmé la mort de leur chef, Abou Bakr al-Baghdadi. L’information est relayée par l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
L’annonce de la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi, chef de l’État Islamique, est tombée hier. L’information provient de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), après que «de hauts responsables de l’EI» dans la province de Deir Ezzor l’ont annoncé.
Au lendemain de la proclamation de la victoire de l’armée irakienne à Mossoul, la mort du chef suprême est un nouveau coup dur pour l’État Islamique. La ville irakienne était son dernier grand bastion urbain en Irak. L’État Islamique est, dans le même temps, la cible d’une offensive à Raqqa, en Syrie voisine.
Mais plusieurs incertitudes persistent. «Nous venons de l’apprendre mais nous ignorons quand, ou et comment il est mort» a déclaré Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH.
L’EI ne réagit pas
Pour le moment, l’EI n’a pas officiellement confirmé ou démenti l’information sur ses canaux habituels de communication.
Depuis un enregistrement audio diffusé en novembre, dans lequel il exhortait ses fidèles à lutter jusqu’à la mort peu après le début de l’offensive sur Mossoul, le leader n’avait plus donné signe de vie.
Peu après, il aurait quitté la ville en début d’année, probablement pour la frontière irako-syrienne.
La seule apparition publique du calife remonte à juillet 2014, lorsqu’il avait tenu un prêche dans la mosquée al-Nouri de Mossoul. Malgré la symbolique du lieu, les jihadistes ont détruit cette mosquée et dynamité son minaret face à l’offensive des forces syriennes.
La mort du chef de l’organisation et la reconquête de Mossoul ne condamnent pas pour autant l’EI, qui détient toujours des territoires en Irak et en Syrie.