Dakarmidi – Lors du passage de Khalifa Sall à l’émission de Pape Alé Niang, « Ça me dit mag », le maire de Dakar n’a pas été tendre avec le régime en place et avec Ousmane Tanor Dieng. Et cela n’a pas échappé à l’ensemble des téléspectateurs de la 2stv qui ne manquent jamais cette émission phare du week-end. Le maire de Dakar n’est pas fréquent sur les chaînes de télévision, l’homme préfère parler directement aux populations sans intermédiaire. Mais cette fois ci au regard du contexte, il n’a pu s’empêcher de le faire et a profité de cette tribune, pour déverser sa bille sur le régime en place et décrier l’attitude peu élégante de Ousmane Tanor Dieng.
Khalifa Sall dira que le PS fera partie de toutes les batailles électorales avec ses propres listes et ses propres candidats. Alors peut-on en déduire que le premier magistrat de la ville de Dakar est devenu sans conteste le tout nouveau patron du PS, ce qui, de fait, place Tanor Dieng dans le lot des retraités du parti de Senghor. Le patron de Taxawu Dakar, a en outre, rappelé les principes qui fondent sa démarche et son combat, tissés autour de la patience et de l’endurance.
Évoquant le décès de Pape Babacar Mbaye, le maire de Dakar traîne toujours les séquelles de cette perte lourde qui ne cesse de marquer son existence. Alors il dira, que la mort de son frère socialiste a mis sa sagesse sur orbite, changer sa vision de la vie et des choses, bref, il a compris qu’avec cet événement malheureux, il se devait devait prendre ses distances sur tout intérêt matériel qui puisse émaner de la politique.
Mais ce qui a le plus ému les plus téléspectateurs , c’est le fait qu’il fasse surgir le nom d’une icône de la politique au Sénégal, Pape Babacar Mbaye décédé le 30 Janvier 2004, il y a de cela 13 ans. Les sénégalais ont vu en Khalifa Sall à travers cet acte, un homme fidèle et sincère en amitié, qui protège sa famille, ses amis, ses sympathisants et qui reste ancré contre vents et marrées dans les escarcelles socialistes. Et cela devrait parler à la conscience de Ousmane Tanor Dieng qui a décidé en tant que chef de famille, d’abandonner cette dernière dans la jungle alors que son seul véto pouvait arrêter toute cette procédure aux allures de règlement de compte politique.
La Rédaction
