Dakarmidi – A la veille de la « Tabaski », l’Union nationale des consommateurs du Sénégal (UNCS), par la voix de son président Ibrahima Dramé, déplore la hausse des denrées de première nécessité, notamment celle de l’oignon.
Face à la presse le jeudi 10 août, il a dénoncé une telle tendance à l’approche des fêtes. « L’oignon se vend à 700 francs le kilo à Ziguinchor et 600 francs à Dakar. C’est le paradoxe des prix que l’on fait subir aux consommateurs », regrette-t-il.
Dans la foulée, M. Dramé demande à ce qu’on le lève des importations, vu que la production nationale ne peut pas supporter le besoin du Sénégal en ce moment et a fortiori pour la Tabaski et de l’Assomption (15 août). Toutefois, il assure qu’il n’y a aucun problème en ce qui concerne la pomme de terre.
Pour faire face à cette situation, Ibrahima Dramé et Cie incitent le gouvernement à mettre à la disposition du consommateur, suffisamment d’oignons pour qu’aucune spéculation ne soit possible et de fixer un prix plafond, informe Libération.
Le président de l’UNCS invite l’Etat à élaborer une stratégie d’homologation des prix en cette veille de l’Eid-el-kabir sur lequel les consommateurs pourraient s’appuyer pour s’opposer à toute velléité de hausse indue.
Pour sa part, Emile Sène, consultant en système d’information sur les prix, estime que la solution pour éviter la hausse et les pénuries serait une levée du gel des importations pour l’oignon et la pomme de terre. « il y a une seule zone de production qu’est le Gandiol, qui ne peut pas supporter le besoin en oignon du Sénégal avec cette fête de Tabaski qui pointe à l’horizon », laisse entendre le spécialiste.
La Rédaction