Dakarmidi – « Il m’avait choisi comme premier ministre, mais seul dans mon bureau, j’étais persuadé de mon incapacité face à la lourdeur de la tâche, et j’ai choisi d’être arrogant dans mes propos, violent dans mes actes pour camoufler toutes mes tares » (Célèbre Maxime)
Au moment où Wade avait décidé de s’engager pleinement dans la construction du pays, il lui fallait de hautes techniques pour isoler les « petites langues » et les « petits esprits » afin d’accélérer le processus de développement économique du Sénégal, tel qu’il l’a si bien déroulé à la fin de son mandat. Il avait déjà ses cibles sur qui il avait pointé son « arme ». Celui, aujourd’hui qui se targue d’être le dernier PM sous Wade, bombant le torse à tout-va, fait partie de ceux-là et n’aura été à ce poste que comme un simple figurant, qui n’était au courant presque de rien. On comprend dès lors, pourquoi il dit qu’un premier ministre peut ne pas être mis au courant de certains dossiers, alors qu’il réclamait sa proximité avec Wade.
Connaissant l’homme dans ses airs d’arrogance et de manque de sang-froid, Wade l’avait chargé de touts petits dossiers et pourtant qui avaient fait exploser sa cervelle. Connaissant en même temps, son goût pour le bien matériel, il aimait lui faire des dons en nature, changeant ainsi sa vie, alors qu’il l’avait pourtant mal débutée dans le quartier des hlm, où il lui était presque impossible de subvenir à ses petits besoins quotidiens.
L’homme est très suffisant mais renfermant beaucoup d’insuffisances, surtout sur le plan intellectuel, où il draine de nombreuses lacunes. Ses tares ont failli mettre chaos tout un système, mais fort heureusement Wade en fin stratège a su gérer les caprices de cet homme qui ne cesse de revendiquer « malhonnêtement » son amitié avec Macky Sall, et qui n’avait certainement pas, et là pas du tout, le potentiel pour gérer le portefeuille de la station primatoriale.
En tant que PM, Souleymane Ndéné avait consacré tout son temps à surfer sur internet, pour choisir les véhicules de luxe qui devaient composer son parc automobile. Et finalement il en avait acquis plus d’une vingtaine, des bolides qu’il avait achetés à des dizaines de millions de FCFA, foulant au pied le fait qu’il usait de la cotisation de nos maigres ressources, des maisons qu’il a construites à coup de centaines de millions, et cette fameuse villa sise à Fann Résidence qu’il a « honteusement » chipée à la famille de feu Imam Maodo Sylla, réfectionnée aussi à plus de 100 millions de francs.
Le fauteuil de PM était trop grand pour Jules Ndéné, certes même ses passages dans les ministères ont été catastrophiques. Son unique chance, son mérite, c’est d’être dans les parages au moment où le train libéral devait quitter la gare. Au grand jury de dimanche dernier, l’homme était face au peuple mais n’a pas convaincu les sénégalais, une émission que Mamoudou Ibra Kane lui avait taillé sur mesure, oubliant qu’il avait en face de lui, un « cancre » qui ne maîtrisait rien des dossiers d’Etat, lui-même le précisait sur ces mêmes ondes de la Rfm.
Wade l’avait mis à l’écart, en lui laissant une petite marge de manœuvre aux seules fins, de mettre à l’abri financièrement les membres de sa famille. Il ne mérite guère la confiance des sénégalais, mais en même temps, Jules Ndéné n’a qu’à interroger l’histoire du Sénégal pour comprendre de façon claire qu’il ne pourra jamais au plus grand jamais, diriger ce pays dont la culture est basée sur des valeurs intrinsèques qu’il est loin, très loin de maitriser.
Malédiction ne fut plus grande pour le Sénégal lorsque le peuple a été obligé d’avoir à la tête de son gouvernement un certain Souleymane Ndéné Ndiaye. Heureusement que Wade était là ! Il est, même si beaucoup de sénégalais l’ignorent, la source de la défaite de Wade pour mille et une raison. Même le bracelet qu’il porte sur son bras gauche corrobore à suffisance sa légèreté et son manque de discernement. Son regard, les yeux grand ouvert, dénote de son arrogance et de sa permanente villégiature. Sa pensée est creuse, elle est la source de sa tortuosité.
Comment un homme sérieux, bien ancré dans les valeurs intrinsèques qui fondent nos cultures, peut dire publiquement qu’il est ami du dictateur Gambien Yaya Jammeh?
Il doit tout à Wade, ce dernier lui a même payé un voyage en jet privé à la Mecque avec sa suite, aux dernières nuits de l’alternance. Sacré Jules un enfant qui n’a pas décidé de grandir et qui rêve de remplacer Macky Sall, un jour. Peut-être ce sera au pavillon A de l’UCAD à la chambre 168 ! Après qu’il soit revenu d’études à Londres où il était parti se faire former, bizarrerie à tous les sens, les sénégalais reconnaissent la bonne graine surtout quant elle est enfouie sous terre avec toutes les garanties qu’elle en ressorte, satisfaisant toutes nos espérances. Et si vous voulez en devenir une, alors allez renforcée vos capacités pour retrouver une fois mûr, la rive des hommes doués de raison et sagesse!
La Rédaction
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