Dakarmidi- Macky Sall tient à son « Sénégal Zéro déchet ». Ainsi, il a déposé sur la table un projet de loi portant sur la lutte contre l’insalubrité et l’encombrement. Lequel sera bientôt adopté. A cet effet, une Brigade spéciale de lutte contre l’insalubrité et l’encombrement (Brise) va être créée. Des amendes considérables et des peines de prison sont aussi prévues par le texte. « Il est prévu le renforcement du dispositif coercitif contre l’insalubrité et l’encombrement de la voie publique, la possibilité pour les pouvoirs publics de contractualiser avec les structures compétentes pour l’enlèvement des épaves, véhicules et autres objets encombrant la voie publique ou abandonnés dans les fourrières et l’institution d’un juge des référés dédié à l’examen des infractions relatives à l’insalubrité et à l’encombrement de la voie publique », mentionne-t-on dans le texte.
Uriner dans la rue : Une amende de dix (10) à trente mille (30 000) FCFA prévue
Les personnes qui ont l’habitude de se soulager dans les rues, sont prévenus : une sanction pécuniaire est en vue : « il est prévu que toute personne qui urine sur la voie publique, soit punie d’une amende de dix (10) à trente mille (30 000) FCFA ». Mieux, « Tout dépôt d’ordures à l’extérieur des habitations en dehors des espaces dédiés, est puni d’une amende de vingt (20) à cinquante mille (50 000) FCFA et en cas de récidive, l’amende fixée au contrevenant est doublée ». « Le lavage de véhicules non autorisée sur la voie publique est aussi passible d’amende. De même, jeter des déchets solides, notamment des sachets ou gobelets plastiques, sur la voie publique, est passible d’une amende de cinq (5) à dix mille (10 000) F CFA.Toute personne qui déverse des eaux usées ou ménagères sur la voie publique est punie d’une amende de dix (10) à trente mille (30 000) FCFA », lit-on dans ledit document exploité par l’Observateur.
Il s’y ajoute que toute personne qui dépose des gravats, de la ferraille, des épaves et autres objets sur la voie publique, est punie d’une peine d’emprisonnement d’un (01) mois à un (01) an et d’une amende de cent mille (100 000) à un million (1 000 000) FCFA.
Les marchands ambulants tombent sous le coup de la loi
Les marchands ambulants sont avertis. « Toute personne exerçant une activité de vente ambulante sur la voie publique, même de façon occasionnelle, encourt un emprisonnement de dix (10) jours à un (01) mois et une amende de dix (10) à cinquante mille (50 000) FCFA Ces mêmes sanctions seront appliquées à ceux qui seront jugés coupables d’établissement d’étals sur les ponts et passerelles et aux abords de certains lieux de vente, tels que les marchés, la tenue de gargotes sur ces mêmes lieux »,
Il est également interdit l’installation non autorisée de conteneurs en vue de la vente d’objets ou d’articles divers sur la voie publique. Un délit puni d’une peine d’emprisonnement d’un (01) mois à six (06) mois ou d’une amende de deux cent mille (200 000) à deux (2 000 000) millions de FCFA.
Avec Seneweb