Dakarmidi – Le son des vagues des mers a annoncé à l’aube étale,
La venue de l’homme le plus doué de l’univers et de tous les temps
Qui allait écrire d’une encre indélébile,
Les plus belles pages de l’histoire
D’un monde qui se cherchait, la face tournée vers les idoles.
Le Seigneur le dévoila un matin de lundi,
Ni nuit ni aube n’avaient hébergé cet événement sacré
Une allée les sépara, où seuls des Anges
Au nombre infini, y circulaient sans relâche
Déroulant le tapis de la miséricorde,
À la sainteté, illustre Envoyé aux mains divines
Makkah et ses idoles s’étaient réveillées
Sous un atmosphère lourd, chargé d’ondes sacrées ;
Le Pied droit du Maître venait de les fouler,
Il prononça le Nom d’Allah,
« Méconnu » d’eux et de la terre de leurs aïeux
Il jeta un regard concentré sur la Kaaba
Une de ses missions sur terre, la rendre à Dieu,
Propre et vidée de toute idole et de toute souillure
Makkah marchait sous le rythme d’un commerce « fou »
S’accointant avec l’idolâtrie sans loi, à la foi ubuesque
Le chaos régnait partout,
L’homme avait pour passion, ses passions
Pour envie, ses envies abjectes
Toutes versées à la « libido hyperactive » bannie
Socle de leurs peines et de leurs douleurs
Les vices étaient à toutes les portes de Makkah
Voilà le contexte dans lequel naquit Ahmad (saws)
Le miracle qui reçut le livre des miracles.
Il grandit vite, et imposa son rythme au temps
Lui rappelant ce qu’il avait perdu de plus précieux, son temps!
Makkah Le vit évoluer, son nom sortait de ses frontières,
Lesquelles étaient soumises à un ordre païen
Avec des « dieux » malheurs, sans Dieu, Ineffable
Depuis son Mausolée, serein
Il islamisa les terres lointaines,
Toutes acquises à sa cause, flèche des cœurs rebelles
Son Dieu a rayonné dans un monde ouvert
L’émissaire qu’il fut, conquiert et brava
Toutes les menaces des dignitaires mecquois
La grandeur de son dessein était Dieu
Ses moyens furent colossaux, invisibles à l’œil de l’humain
Drainés par des Anges, pérégrinant de partout
Sous ses ordres, main du Seigneur.
Il fit montre de courage, de sérénité
Il fut béni, les traces de ses peines furent présentes
Partout sur son corps, dépôts de toute sorte de tortures.
Il perdit parents, amis, proches et compagnons
Il perdit ceux-là qui se battaient dans l’ombre avec humilité
Dans les sentiers d’Allah, sans salaire aucun, avec foi, ils moururent.
Il apprit aux croyants de ce relever digne
Dans la douleur et la souffrance,
Il leur a appris à pardonner,
Quand libérer la Kaaba des souillures fut sa priorité
Qui ose le comparer à son leader,
Doit d’abord comparaitre leurs deux histoires,
Et se rendre finalement compte qu’ils ne sont point comparables
Des reines, des rois, des sultans, des émirs
Ont hissé le nom de leurs familles
Au détriment de leurs peuples,
Traités comme du bétail dans des fermes lointaines et isolées
Leurs empires, leurs royaumes, leurs sultanats
Se sont écroulés devant eux,
Car ils se prenaient pour des « dieux » à la place du Tout Puissant,
Agissaient dans son pouvoir, sans user de sa miséricorde.
Il prit contact avec son Seigneur
Et sans interférence, ce contact n’a jamais été rompu
Il agissait sur le monde libre, dans les âmes, dans les consciences
Celles mystiques, dans la viatique
Celles temporelles, dans l’immatériel
Pour concevoir un monde meilleur,
Où les hommes se parlent d’égal à égal.
Une prière divine, où le pauvre, le malade,
Le riche, le rejeté, sont épaule contre épaule,
Mains collées, pieds enlacés,
Répondant à l’appel de l’Unique, le Seigneur, le Glorifié
Il fonda une nation, sans frontière aucune,
Sans ségrégation raciale, tous en harmonie
Répondant au nom d’un seul et unique Dieu
Oui! Un homme si exceptionnel,
Qui fut diabolisé dans Makkah qui L’a vu naître,
Par des personnes qui L’avaient pourtant aimé un jour
Qui L’avaient au final dénigré, souillé son nom, sa crédibilité,
Interdisant aux mecquois, de Lui serrer la main,
De boycotter ses affaires, de Lui interdire leurs commerces,
De se détourner de Lui, de L’éviter à tout prix,
D’emmener son nom au-delà des frontières de Makkah
Pour mieux le discréditer, mieux le saborder
Au rythme des calomnies et des vilenies indécentes.
Il était alors devenu aux yeux de tous, infréquentable,
Il prit tout cela avec grande philosophie
Et pria Dieu, d’être son action en tout temps et en tout lieu.
Son esprit fut le socle de son action
En stratège, Il fit rayonner ses idées,
Devant des assemblées tordues,
Mais sa patience, les allaita
De son lait frais extrait de Kawthar
Makkah disait que Muhamad (saws)
Avait blasphémé ses « dieux »
Et Lui, riait de tout cela, alors
Son exil vers Medine était annoncé
Au ciel terrestre comme une étoile filante
Il accepta d’être la risée de Makkah,
Et de Dieu, il attendit d’être blanchi,
Oui son Dieu, l’a finalement blanchi, élevé vers Lui
D’une si belle invitation, historique, miraculeuse
Il lui a accordé une victoire éclatante
Et il avait pardonné ceux-là qui l’avaient brutalisé
Son intrusion dans les affaires de Makkah
Sa réelle connaissance des idoles, les « dieux » à abattre
Sa constance dans sa volonté de sauver Makkah
Sa concentration, son manque de répit
Dans la soumission à Dieu,
Source et sublime Créateur des « anneaux » sécurisés,
Ont fait de Lui, un être magnanime aux infinis trésors,
Qui gouverna la terre avec l’esprit de Dieu
Qui ne faille ni ne contraint le peuple vers la foi
Mais qui lui ingurgita la gnose sous sa forme axiale.
Il partit vers Medine, quand Makkah s’était déchaînée,
Dans un courroux légendaire,
Son attentat était bien organisé,
Mais la Main de Dieu, « l’exfiltrât » de Makkah
Avant sa mise à exécution.
Il fut Dieu, dans sa mansuétude,
Restaurant dogme et ascèse
Dans Makkah, perdue, soumise au désordre,
Son œil a fait briller la gnose, écartant l’hypocrisie
Qui gangrénait dans les cœurs, versés au « paganisme ».
La lumière qui sortait de son visage,
Assimilée à un clair de lune charitable
Faisait monter la tension chez l’ennemi,
À la haine chargée et viscérale
Il proposa à Makkah, son Dieu, Miséricorde
Détenteur du Jugement, de l’enfer et du paradis
Vie, mort comme résurrection sont en ses Mains bénies
Ce que Makkah rejeta avec une fermeté acérée
Dieu le Tout Miséricordieux
Qui est un, puis en 313.000,
Puis en 124.000, puis en 25,
Puis en cinq, puis en 1 encore !
Que de mystères ont coulés sous le temps analytique !
Il rentra heureux à Makkah
Accompagné de douze mille hommes prêts à donner leur vie
Dans les prestigieux sentiers d’Allah,
Ils n’eurent point combattu ce jour-là
Car Makkah lui était soumise
Il tira la révérence de ses « dieux »
Du fond de leurs demeures, ils pleuraient
Ahmad (psl) était revenu fort,
Il avait quitté Makkah, fort aussi.
Sous sa langue, était la parole de Dieu
Dans sa main, étaient les signes de Dieu
Dans son corps était la science, secrets de l’univers,
Dieu, son œil le suivait partout
Il n’eut point de rancœur, point de regret, point de colère
Il fit avec brio son travail, rendit compte à son Seigneur
Qui le gratifia à jamais, de la meilleure des récompenses,
Kawthar, l’infinie abondance !
Il fut un chef d’Etat,
Révélateur de l’unicité de Dieu
Qui mit sa vie, à servir l’autre, encaissant péchés,
Coups des ennemis, et effectua à la lettre
Les commandements du Seigneur
Voilà Muhamad (saws), comme disait Alphonse
Qui a égalé tous les records des grands hommes
Al-Mustafa (saws), l’unique repère,
Confins des tréfonds sacrés,
Voilà Muhamad (sws) comme disait Cheikhoul Khadim
La fine fleur aux parfums exaltants
Voilà Mustafal ‘Alami (psl)
Le cœur, aux infinies sources de générosité,
« Sallalahou ‘Aleyhi wa Salam »!