Dakarmidi- Tout le peuple sénégalais doit au Khalife général des Mourides reconnaissance. Tous les conflits terminent sur des tables de négociations et aboutissent même si souvent difficilement à la paix. Un beau geste, ces retrouvailles qui augurent des lendemains meilleurs pour notre pays. Le pardon, l’oubli, les blessures qui viennent à peine de se cicatriser se sont entremêlés dans les itinéraires du Paradis écrit par Cheikhoul Khadim. Titre d’un magnifique texte qui porte le nom de cette merveilleuse mosquée nichée à l’avenue de son prestigieux parrain.
Ces retrouvailles, qui signifient paix, n’ont pas de prix. Cheikhoul Khadim à son retour d’exil a pardonné, suivant les magnifiques pas de son maître Seydina Muhammad (psl) qui avait lui aussi pardonné avec finesse ses pires ennemis à Makkah. Tous les deux avaient alors été élevés par Dieu, l’Exalté, par leurs actes qu’ils lui ont emprunté.
Un jeune couple à peine marié demandant à un autre qui avait fait 40 ans d’union, le secret de la longévité de leur mariage et par le sourire et le regard compatissant, marqués par le temps, la douleur et le bonheur, la femme glissa la réponse : le Pardon!
Serigne Mountakha vient par cet acte divin éteindre un feu qui a décimé des cœurs, des foyers et des relations. Massalikul Jinaan devient alors le pansement qui ouvre la grâce par ce vendredi mémorable.
La venue du Khalife à Dakar éclaire cet itinéraire que Cheikhoul Khadim a tracé sur injonction du Seigneur pour toute l’humanité. De grâce ne coupons pas l’oxygène à ce pardon, synonyme de paix et d’épanouissement. Il a le plein droit de vivre et de grandir parmi nous!
Shasty