Le sage de Touba Darou Minam vient, sur ces entrefaites, de montrer toute l’importance, pour ne pas dire, la prédominance du spirituel sur le temporel. Mais, bon, même les montagnes se trouvent. Saluons ce geste historique, préfigurant, un dégel, une décrispation de la situation politique sénégalaise infestée par des coups bas, des accros et croc-en-jambe interminables, de sales invectives, de la pire et pure délation, d’incartade inouïe, de l’intempérance à vous couper le souffle et, j’en passe…
Nombreux sont ceux qui en opinent du bonnet dès l’annonce de cette fin des hostilités entre le Chef de l’Etat Macky et son (ex-)mentor politique, Me Wade. Cependant, des personnes qui ont été aux avant-postes de la machine infernale, voire destructrice contre Wade-fils et Cie, ont préféré faire le mort, la morte pour ce cas précis. C’est le cas, notamment, de Madame Aminata Touré dite Mimi. Cette dame cataloguée de «fer», alors Garde des Sceaux, Ministres de la Justice, a gardé l’omerta jusqu’à ; elle fait bouche fine. Nos radars relatent qu’elle est, aujourd’hui, très petite dans ses petits souliers. Le jour des retrouvailles, elle a déserté «Massalikoul Jinaan». Prétextant d’un voyage à l’étranger, l’ancien Premier Ministre, a brillé par son absence. En tant que Présidente de la troisième (3ème) institution du pays dans l’architecture administrative, elle a pris l’engagement sur elle de s’absenter. Histoire, peut-être, d’éviter un opprobre, un affront. Mimi qui s’empressait aussi à se mêler de tout et de rien, semble faire, depuis quelques temps, profil bas. Certaines indiscrétions nous apprennent qu’elle est, aujourd’hui, mal à l’aise d’entendre parler de ce rapprochement entre le Président Macky et le père Wade. Esseulée dans sa tour du CESE, elle est comme mise au rebut par la nouvelle reconfiguration politique qui se dessine dans le landerneau politique du «Sunugaal». Mais, comme en politique, il ne faut jamais dire jamais, laissons, pour le moment, notre langue à la chatte…
Ibrahima NGOM Damel