Dakarmidi – Exécutions sommaires, violences sexuelles, répression… En République démocratique du Congo, la situation des droits de l’Homme est en nette dégradation, d’après une note des Nations unies publiée le 25 juillet, qui dénonce la responsabilité des agents de l’État dans ce constat.
Sur les six premiers mois de l’année, près de 2 822 violations des droits de l’Homme ont été documentées par le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH), soit une hausse de 20% par rapport à la même période en 2016. Dans le viseur de l’ONU : les agents de l’État congolais, responsables selon l’organisation de 58% des exactions répertoriées, ainsi que les combattants des groupes et milices armés qui pullulent en RDC, renseigne JeuneAfrique.
Signe de l’extrême délitement de l’état de droit en RDC, la note du BCNUDH recense au moins 591 exécutions extrajudiciaires, dont 35 femmes et 170 enfants, présumées commises par des agents de l’État. À elles seules, signale par ailleurs le document, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) seraient responsables du meurtre d’au moins 527 personnes, soit une augmentation de près de 42% par rapport au semestre précédent.
La rédaction