Dakarmidi – Dans sa commentaire hebdo » Tekki » numéro 55, Mamadou Lamine Diallo s’est intéressé à la Société africaine de raffinage (SAR). Le président du mouvement » Tekki » est revenu en gros sur sur la gestion pétrolière au Sénégal avec l’entreprise. Dans la deuxième partie de son étude, le coordonnateur de la coalition gagnante » Wattu Senegaal » a remis en cause les capacités du capital social au Sénégal.
Dossier Ressources Naturelles
J’ai visité la SAR il y a quelques mois avec une délégation de députés et de membres de la société civile. Il nous est apparu évident que la SAR doit jouer un rôle stratégique dans le raffinage du pétrole sénégalais. Pour cela, elle a besoin d’investissements sérieux dans la désulfuration et surtout dans le traitement du pipeline de la zone de Fass Mbao.
C’est le rôle de l’ETAT d’assumer cette responsabilité et non pas des investisseurs privés et autres prédateurs liés à des politiciens peu patriotes.
Le jeu de yoyo dans le capital de la SAR n’augure rien de bon.
Dossier du mardi la faiblesse du capital social au Sénégal : l’exemple du Conseil Constitutionnel
On entend souvent dire que l’Afrique est riche de son potentiel naturel, de ses enfants talentueux, certes. Mas il est bon d’indiquer à la jeunesse que l’économie s’intéresse aux richesses matérielles et dans ce domaine, il convient de garder à l’esprit les quatre types de capital.
Je soutiens que la faiblesse économique de l’Afrique et du Sénégal est due en particulier à la faiblesse du capital social, c’est-à-dire des règles qui gouvernent les relations entre les acteurs économiques et les institutions chargées de les surveiller.
Le cas le plus évident est le Conseil Constitutionnel qui modifie par deux fois en période électorale le code électoral dans le but de favoriser le parti au pouvoir, BBY. Tout cela contribue à l’affaissement du capital social de notre pays et à son émergence économique.
En effet, la société de confiance, socle de la finance est basée sur des institutions auxquelles le peuple s’identifie. Il est clair que tel n’est pas le cas de cette assemblée nationale issue de la mascarade électorale du 30 juillet 2017 bénie par le Conseil Constitutionnel.
Il est vrai que pour Macky Sall c’est l’annexe du palais, même s’il est prêt à dépenser des dizaines de milliards provenant des finances publiques, sans compter le billet pour la Mecque et le million offerts aux députés non reconduits de BBY. Quelle honte !