Quelques traits du Prophète Muhammad saws
L’Imam Ghazali, surnommé “Houjjatoul Islam”, a collecté et rassemblé quelques-uns des traits sublimes du Prophète répertoriés par de grands savants islamiques tels que Tirmidhi, Tabarani, Mouslim, Imam Ahmad, Abou Dawoud et Ibn Maja:
Le Prophète saws était le plus patient des hommes, le plus brave d’entre eux, le meilleur juge et celui qui pardonnait le plus… il était l’homme le plus charitable de tous. Il ne passait jamais une nuit en ayant avec lui un dinar ou un dirham. Chaque fois qu’Il recevait de l’argent, et ne trouvait personne qui l’acceptât en aumône, il refusait de rentrer à la maison tant qu’il ne l’avait pas distribué aux pauvres et nécessiteux. Il ne stockait jamais pour plus d’un an les provisions nécessaires à sa famille que Dieu avait bien voulu lui donner. Il avait pour habitude de prendre un cinquième des dattes et de la farine qui lui parvenaient. Le surplus, il le donnait en aumône. Il faisait la charité à qui le suppliait, même s’il s’agissait de ses réserves.
Il ne se vengeait jamais pour des raisons personnelles mais seulement lorsqu’Il s’agissait de préserver les droits de Dieu. Il disait toujours la vérité même si cela pouvait être une source d’ennuis pour lui ou ses compagnons.
Il était très modeste, dépourvu de tout orgueil, et Il était éloquent sans recourir à l’enflure.
Il avait une belle constitution et ne se laissait jamais accaparer par des obligations terrestres.
Il faisait de longs trajets pour rendre visite aux malades, appréciait les parfums et détestait les mauvaises odeurs. Il s’asseyait avec les pauvres et les déshérités, honorait les notables, leur conseillait d’être bienfaisants et bons envers leur famille. Il ne traitait personne avec rudesse et acceptait les excuses qu’on lui présentait.
Il considérait le sport et les jeux comme licites, jouait avec ses femmes et faisait la course avec elles. Il ne détestait pas les pauvres pour leur dénuement ni ne craignait les rois pour leur puissance. Il invitait tout le monde, les grandes comme les petites gens, à se tourner vers Dieu. Dieu l’avait pourvu de toutes les plus belles qualités possibles.
Aux moments où le Coran lui était révélé il souriait beaucoup. Quand quelque chose arrivait, il s’en remettait à Dieu et lui adressait cette invocation: “Ô Dieu, montre-moi la vérité d’une façon vraie ou fais-moi la grâce d’y renoncer. Tu guides sur le droit chemin qui Tu veux.” Dieu lui révéla le Coran et à travers ce Livre lui enseigna de nobles manières.
Imam Ghazali’s Ihya ulum-id-din, Volume 2, pp. 237-241