Dakarmidi – « Il y a eu plusieurs incompétences et les responsables cherchent à s’absoudre, c’est pourquoi le Chef de l’Etat a saisi en catimini le Conseil constitutionnel pour, dirait-on permettre aux nombreux inscrits qui n’ont pas encore reçu leurs cartes de pouvoir effectuer l’acte civique », a déclaré la tête de liste du parti de l’Unité et du Rassemblement, El Hadji Issa Sall, face à la presse hier, vendredi 28 juillet 2017 parlant des « non-dits d’un avis commandité par le chef de l’Etat ».
Poursuivant, il indique que « L’avis du conseil constitutionnel qui du reste devrait se déclarer incompétent en la matière, recèle des insuffisances. Encore que l’applicabilité de cet avis pose d’énormes problèmes. Surtout du côté des sénégalais inscrits pour la première fois », renseigne El Hadji Issa Sall, revenant sur le cas des personnes qui vont s’inscrire sur les listes électorales pour la première fois. En effet, ces derniers doivent en plus du récépissé, présenter un dossier d’immatriculation, un dossier qui s’obtient à la DAF ou il faut présenter un extrait de naissance plus deux photos.
Une procédure impossible à faire en deux jours informe le responsable du PUR: « Je me suis moi-même, en tant que tête de liste du PUR prêté à l’exercice en me rendant à la direction générale des élections et à la direction de l’autonomisation du fichier pour obtenir ce document pour un primo-inscrit. Je me suis rendu compte que aucune instruction n’avait encore était donnée aux agents de ses services », une révélation de taille en veille des sélections.
Il termine par apporter « une solution à l’État du Sénégal en l’invitant à « produire ce document d’immatriculation pour chaque électeur et de le déposer auprès des bureaux de vote », avant d’avertir que « si ces documents ne sont pas produits et donnés aux ayants droits nous considérons que l’État est en train d’élaboré d’une campagne massive de fraude de ces élections que le peuple du Sénégal n’est pas encore prêt à accepter ». À bon entendeur.
La Rédaction