Dakarmidi – La Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer (Lisca) a procédé, ce mardi 31 octobre 2017 à la cérémonie de clôture des activités de son programme « Octobre rose ». La manifestation a été marquée par la remise d’un don de 3 millions de francs CFA par l’amicale des femmes de la Senelec.
La présidente de ladite amicale, Madame Fa Béye Ndiaye, a insisté sur la détermination de la Senelec, à nouer un partenariat à long terme avec la Lisca. Elle affirme que le volet social occupe une place importante dans les activités de la structure.
« Le Directeur général a beaucoup inspiré cette action d’aujourd’hui. Car depuis son arrivée à la tête de la Senelec, il n’a ménagé aucun effort sur le plan social à l’interne de la structure comme à l’externe. Nous nous sommes inspirées de ses bonnes œuvres pour apporter notre soutien à la Lisca », a expliqué madame Ndiaye.
« Le cancer du sein est le premier cancer chez les femmes au Sénégal avant le cancer du col de l’utérus, avec une mortalité d’environ 70%. Détecté à un stade précoce, la survie à 5 ans est supérieure à 90% », déplore –t-elle.
Pour sa part, la présidente de la Lisca, Fatim Guenoune a révélé, que la ligue a consulté plus de 4000 femmes cette année, durant toute la période d’Octobre rose, à Dakar, Touba et Tivaoune. Selon elle, le bilan de cette année est largement satisfaisant. « La Lisca a distribué plus de 2500 bons mammographies et 300 bons gratuits pour des femmes sur qui, on a détecté des lésions suspectes », révèle madame Fatim Guenoune
Elle annonce que durant les activités de dépistage, il y a des femmes qui étaient atteintes de lésions précancéreuse à Touba et à Tivaoune qui on été traitées à la cryothérapie.
La présidente de la ligue précise que le combat continue. Pendant toute l’année des caravanes de sensibilisation et de dépistage seront organisées dans les zones les plus reculées du Sénégal.
Toutefois, Fatim Guenoune regrette le budget trop réduit de la Lisca. Elle lance ainsi, un appel aux bonnes volontés à venir contribuer, à la lutte contre cette pathologie. Selon elle, la Lisca a, avec ses maigres moyens, construit l’année dernière une vaste salle à l’institut d’hospitalisation du cancer qui a pu accueillir plus de 10 mille femmes pour la chimio thérapie.
La Rédaction