Au Nigeria, 18 personnes ont été tuées. Ces dernières sont accusées de ne pas avoir respecté les mesures de confinement prises par les autorités étatiques dans le cadre de la lutte contre la pandémie du covid19. Le décompte a été fait par la commission nationale des droits de l’homme; rapporte l’AFP.
La Commission a enregistré 105 actes de violations des droits de l’Homme « perpétrés par les forces de l’ordre » et « 18 personnes tuées » dans des exécutions extra-judiciaires, dans un rapport publié le 15 avril 2020, soulignant que le Nigeria enregistre, jusqu’à présent, 407 cas officiels d’infection et 12 décès déclarés. Cet organe officiel de surveillance des droits de l’Homme a accusé les forces de sécurité d’un « usage disproportionné de la force, d’abus de pouvoir, de corruption et de non-respect des lois nationales et internationales ».
Le porte-parole de la police, Frank Mba, a déclaré que « la commission reste trop générale dans ses accusations », et qu’elle confonde toutes les agences de sécurité dont la police. « La Commission aurait dû donner des détails sur ceux qui ont été tués par la police, leur nombre exact, leur nom et le lieu de l’incident, ainsi nous pourrions prendre des sanctions adéquates », a-t-il cité à l’AFP.