Dakarmidi – Une icône de la scène politique française vient de tirer sa révérence. Rescapée de la Shoah, féministe engagée, femme politique populaire, européaniste convaincue, membre du Conseil constitutionnel, de l’Académie française… Simone Veil, qui s’est éteinte à l’âge de 89 ans ce 30 juin 2017, a profondément marqué la vie politique française. Femme de convictions et d’engagement, elle s’est construit une carrière dont la légitimité n’a jamais été contestée, ni en France ni à l’étranger.
En tant que ministre, elle a mené la bataille pour la légalisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) en 1975, une loi qui porte depuis son nom. Dans la vie politique, il y a des ministres qui marquent les esprits pour les grands pas qu’ils ont fait accomplir à leur pays et Simone Veil faisait partie de ceux-là. C’est sous les insultes de la part d’une partie de son propre camp qu’elle a présenté et fait voter à l’Assemblée nationale la loi légalisant l’avortement ; rapporte Rfi.
Nous sommes alors en 1975, elle est la ministre de la Santé dans le gouvernement de Jacques Chirac alors Premier ministre de Valéry Giscard d’Estaing. C’est une femme du centre dans un gouvernement de droite et pourtant c’est avec les voix de la gauche qu’elle fait adopter ce texte après un combat acharné. Une loi qui porte désormais son nom et qui a clairement changé la société française offrant une nouvelle liberté aux femmes.
Une action qui a construit la légende de Simone Veil considérée alors comme une personne n’ayant pas peur des défis et de l’adversité. Ce combat n’était pas le premier de sa vie. Simone Veil est une survivante des atrocités nazies et forcément elle en est restée profondément marquée.
La Rédaction