Dakarmidi – Le chef de l’opposition mozambicaine Afonso Dhlakama accuse les forces gouvernementales de violer le cessez-le-feu proclamé fin décembre par sa branche armée.
Afonso Dhlakama affirme cependant continuer d’espérer pouvoir relancer les pourparlers de paix avec le pouvoir.
La Renamo, l’ancienne rébellion de la guerre civile (1976-1992) qui a repris les armes en 2013, a décrété à la surprise générale une trêve unilatérale le 27 décembre dernier.
Cette trêve avait été présentée comme un « geste de bonne volonté », et devait suspendre le conflit larvé avec les troupes de Maputo, ayant fait plusieurs centaines de morts et des milliers de réfugiés.
Mais selon Afonso Dhlakama, dans un entretien accordé à l’Agence France Presse, le gouvernement joue aujourd’hui un jeu trouble. Il précise que l’armée « tend des embuscades, kidnappe et met en prison » les rebelles et les sympathisants.
En octobre 2012, vingt ans après la fin de la guerre civile, M. Dhlakama a quitté son statut d’opposant pour retourner dans son maquis de Gorongosa avec 800 de ses anciens guérilleros. Six mois plus tard, ses troupes ont repris les attaques contre l’armée.
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