Dakarmidi – Dans le cœur de la bataille judiciaire et médiatique, Me Seydou Diagne, avocat du maire de Dakar, Khalifa Sall, se confie à la Tribune Afrique sur ce qui attend son client depuis sa cellule de Rebeuss, avec notamment, les législatives du 30 juillet 2017.
« Nous pensons que notre client, peut obtenir la liberté provisoire, à condition que le droit soit appliqué dans cette affaire. Dans le cas où le droit n’est pas appliqué, comme nous pensons que c’est le cas au Sénégal, cette libération sera plus difficile à obtenir », avance Me Diagne.
A quelques mois des élections législatives Khalifa Sall, leader politique, reste toujours derrière les barreaux, pour son avocat « il a le droit d’être libérer immédiatement, le droit d’exercer ses droits politiques et mènera sa campagne qu’il soit en liberté ou en détention ».
Allant dans le fond du dossier, concernant la caisse d’avance de la mairie de Dakar qui a valu au secrétaire à la vie politique du parti socialiste (Ps), un emprisonnement, Me Seydou Diagne dira : « Sur la forme autant que sur le fond de ce dossier, nous aurons raison parce que de toute façon, la procédure est émaillée de nombreuses violations graves des droits de l’Homme à l’encontre de M. Khalifa Sall »
» Il y a également des violations graves du code de procédure pénale, de la loi sénégalaise. Au final, sur le fond, il n’y a rien de fondé concernant les accusations à l’encontre de M. Khalifa Sall », ajoute l’avocat de l’édile de Dakar.
La Rédaction