Dakarmidi – Depuis soixante-douze heures, les débarquements de poissons dans la Petite côte et particulièrement à Mbour connaissent une mévente. Les effets se font sentir de manière drastique et des casiers de sardinelles ne trouvent plus preneur même à 500 francs l’unité. Conséquence : des tonnes de poisson sont déversées en mer. Le littoral marin est jonché de détritus de poissons et cela impacte négativement sur l’environnement sur des kilomètres.
L’épineuse question de la revalorisation des captures est posée d’une part alors que le problème de la gestion ou de la gouvernance de nos ressources halieutiques revient sur la table d’autre part. Hier, en début d’après-midi, les arrivées des pêcheurs se sont fait dans l’amertume avec des mareyeurs qui sont dans l’expectative. Certains ont eu de la peine à concevoir le manque de moyens techniques devant permettre de faire face à cette catastrophe.
Les installations du quai ne parviennent en rien à satisfaire la demande. Les alternatives offertes à de pareilles périodes ont fondu comme du beurre au soleil. L’usine de fabrique de farine et d’huile est d’ailleurs hors d’usage. Les autorités municipales et celles du ministère de la Pêche et de l’économie maritimes sont interpellées sur les opportunités de trouver des solutions urgentes à une exploitation rationnelle des ressources halieutiques d’une part et d’autre part, l’augmentation par le canal de la coopération décentralisée, des installations pour la congélation et la conservation des captures, souligne Sud Quotidien
Des possibilités de prise en charge des surpêches sont cependant évoquées. Mareyeurs et pêcheurs interrogés sont unanimes pour demander des camions frigorifiques modernes et des fabriques de glace pour permettre de stocker le poisson et le convoyer partout où besoin sera.
La Rédaction