Dakarmidi – L’Elysée a annoncé que le président avait déposé plainte contre un photographe qui s’était invité dimanche dans la propriété où le couple présidentiel passe ses vacances…
Emmanuel Macron a porté plainte pour «harcèlement et tentative d’atteinte à la vie privée» contre un photographe de presse qui le suivait sur son lieu de vacances, a-t-on appris mardi auprès de l’Elysée.
Le photographe s’est introduit dans leur lieu de vacances
Emmanuel Macron a porté plainte contre un photographe qui se serait montré pressant, en dépit des mises en garde du service de sécurité du président, a indiqué mardi l’Elysée. «De temps en temps, il sort (…) et ce photographe journaliste l’a suivi à plusieurs reprises à moto. La sécurité lui a demandé à plusieurs reprises de ne pas le faire, il a continué, parfois à ses risques et périls», a expliqué le service de communication de l’Elysée.
«Dimanche, il s’est introduit sur la propriété privée, ce qui a conduit à un dépôt de plainte» pour «harcèlement et tentative d’atteinte à la vie privée», a-t-on précisé, confirmant une information du magazine VSD. La plainte a été déposée «au nom du président», souligne-t-on.
L’Elysée a en revanche démenti toute pression sur des équipes de télévision postées devant la maison qu’occupe le couple Macron. «Ce n’est pas du tout notre manière de travailler», souligne-t-on, en dépit des tensions entre Emmanuel Macron et une partie des médias depuis son élection en mai.
Le photographe en garde à vue pendant six heures
D’après VSD, le photographe a été retenu environ six heures en garde à vue dimanche dans un commissariat de Marseille. Selon une source policière à Marseille, il se trouvait à l’entrée du parc Talabot lors de son interpellation et a été relâché à l’issue des vérifications d’usage.
Le couple présidentiel logerait, selon le quotidien La Provence, dans la villa du préfet de région, située dans le parc Talabot, un parc de plusieurs hectares connu pour ses splendides villas et desservi par plusieurs petites rues réglementées. L’accès au parc est gardé – en permanence – par des vigiles privés. Grilles métalliques imposantes, impossible d’entrer sans y avoir été invité. Plusieurs camions de police stationnent également sur l’avenue bordant le parc.