Dakarmidi – Nombreux ont été les universitaires et les étudiants qui attendaient la conférence sur le continent noir que devait animer le Président de la République du Sénégal à l’Université de Genève en marge de sa visite en Suisse. Les interlocuteurs de Macky Sall ont eu un discours à la hauteur de leurs attentes. Car tous les défis à relever pour un développement inclusive et durable du continent africain ont été épluchés par Macky.
Une Afrique développée, le Président sénégalais y croit. Et ce, malgré les cinq siècles que le continent noir a passé sous l’emprise de l’esclavage et de la colonisation. Devant d’éminents intellectuels, Macky Sall a fait croire qu’un lendemain meilleur est bien possible pour l’Afrique. Mais pour y arriver, il y a un combat que doivent mener les dirigeants africains. Estimant que le destin du continent est entre les mains des africains, Macky confie à l’assistance « qu’il est impératif que les conditions de vie des populations soient transformées ». Et cela passe, selon lui, par la mise sur pied d’un Etat de droit dans toutes les nations africaines, la poursuite du projet d’intégration continentale, entre autres. Et tout cela en faisant fi des des maux que la colonisation a causés dans le continent, mais plus tôt en mettant l’accent sur la richesse de son sol et de son sous-sol.
L’Afrique est loin d’être pauvre et Macky Sall se base sur des exemples bien précis pour le démontrer. « Sur une superficie de 30 millions de kilomètres carrés, l’Afrique a les 12% de réserves pétrolières mondiales, 40% des ressources en or, 80% des ressources en métaux, 50% de celles en cobalt, le 1/3 du total de bauxite », soutient-il.
Avec tout ce que le continent regorge comme potentiels, le chef de l’Etat Sénégalais est persuadé que l’Afrique à elle seule, pourra se développer. « Je crois à l’Afrique qui pense et agit par et pour elle-même. À l’Afrique active, qui agit, qui invente. Pas seulement de l’Afrique des migrants clandestins » . Macky Sall face à son assistance a fait savoir en outre que notre continent ne doit plus compter sur les aides qu’elle reçoit des autres continents pour se développer. Selon lui, il est temps que le regard porté sur le continent noir change. Ainsi, il crie haut et fort « qu’avec des taux de croissance supérieurs à la moyenne mondiale, le continent ne devrait être plus considéré comme un continent du futur, Mais comme partie prenante des continents qui modèrent le futur ».
La Rédaction
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