Dakarmidi – L’équité et l’impartialité du Prophète (saws) avec ses épouses, elles s’apparentent à ce que j’ai déjà relevé de son amour pour ses proches, du dorlotement, de sa patience et de sa fidélité. son équité trouve source dans son sens des responsabilités, et de la nature innée dont l’a dotée Allah -exalte soit son nom- la droiture et l’équité, l’envoyant en Messager.
1 – le Prophète (saws), comme l’a dit `aïcha : « [il] ne préférait aucune d’entre nous sur les autres quand il s’agissait de demeurer avec nous. chaque jour, il faisait la tournée de nous toutes, s’approchant de chacune, sans la toucher, jusqu’a atteindre la demeure de celle chez qui il devait passer la nuit ce jour-là. »(Abou dawoûd)2 – l’impartialité du Prophète (saws) était constante, et ne changeait pas avec le changement de son état; qu’il soit chez lui ou en voyage, il était le même, comme nous l’illustre le propos de `Aïcha (ra) : « le Prophète (saws), à chacun de ses voyages, tirait au sort celle de ses femmes qui allait sortir avec lui. » et dans un autre hadith : « il attribuait à chacune de ses épouses sa journée et sa nuit (qu’il passait avec elle), sauf que sawda bint zom’a a fait don de sa journée et de sa nuit à `Aïcha, l’épouse du prophète (saws), quêtant par là l’ agrément du Prophète. » (Al-boukhâri)
3 – un autre signe de son équité est que, quand il avait épousé une femme non vierge, il demeurait auprès d’elle trois nuits afin de lui tenir compagnie et qu’elle s’habitue à son nouvel état, puis il lui attribuait son jour, comme les autres. et comme rapporte Oum Salama), que le Prophète (saws) est resté chez elle trois jours, puis lui a dit : « si tu veux je demeure avec toi autant que tu veux, mais saches que j’en ferai autant pour mes autres femmes. » elle lui répondit : « reste trois. » (Mouslem)
4 – l’impartialité du Prophète (saws) a atteint les sommets, car même au cours de sa maladie qui a mené à son décès, ne s’en est-il départie, allant au domicile de chacune de ses épouses, le jour qui lui était alloué. la mère des croyants, `Aïcha , nous rapporte : « quand la maladie a pesé sur le Prophète (saws) et que son mal s’est accru, il a demandé l’autorisation à ses épouses de se faire soigner dans ma maison et elles ont approuvé. (Al-boukhâri)
5 – et dans un autre récit, elle a dit : « le Prophète (saws) demandait, au cours de sa maladie dont il décéda : “ou serai-je demain?”, voulant être au jour de ‘Aïcha (qui lui était attribué). ses épouses lui ont permis de rester ou il le désirait, alors il demeura chez Aïcha jusqu’a sa mort. ‘aïcha continue : “il est mort un jour qui était mon tour habituel, allah a pris son âme alors que sa tête reposait entre ma poitrine et la base de mon cou et sa salive s’est mélangée à la mienne. » (Al-boukhâri)
6 – et malgré la perfection de l’impartialité du Prophète (saws) avec ses femmes, en ce qu’il pouvait ou était sous son contrôle, il ne n’arrêtait pas de demander pardon a Allah –exalté soit-il- pour ce qui n’était pas en son pouvoir, et qui sortait du cadre de ce que lui a dicté allah le très-haut (ses obligations religieuses). dans ce contexte, `Aïcha dit : « mon dieu, c’est mon partage de ce que je possède. ne me blâme pas pour une chose que tu possèdes et que je ne possède pas. « (Abou dawoûd). il sous-entendait le cœur, comme l’a expliqué abou dawoûd, disant : il entend l’amour et la cordialité, comme l’a commenté At-tirmidhî, et le sens est que le prophète (saws) satisfaisait parfaitement à la division affective, car elle était en son pouvoir, mais le cœur est entre les mains d’Allah, et il –exalté soit son nom- y a mis l’amour de `Aïcha plus qu’une autre, et cela demeure hors de son pouvoir et de sa volonté.
et en dépit de tout, le prophète (saws) prie Allah le tout-puissant de ne pas lui en tenir rigueur de ce qui n’est pas ‘entre ses mains’, bien qu’il soit connu que l’affaire du cœur n’exige pas d’équité et que celle-ci ne peut être que dans le temps de la nuit qu’il attribuait à chacune à tour de rôle et les dépenses, comme le dit notre seigneur : «qui donnent ce qu’ils donnent, tandis que leurs cœurs sont pleins de crainte [à la pensée] qu’ils doivent retourner à leur seigneur. » tsc , Al-mou’minoûn (les croyants) : 60
le Prophète saws nous démontre dans un autre hadith à quel point l’impartialité entre les épouses est cruciale : « qui a deux épouses et n’est pas équitable avec elles, se présentera le jour du jugement dernier avec sa moitié tombante. » et dans un autre récit : ‘rampante’ (rapporté par Abou dawoûd et d’autres).
la bonne cohabitation dont faisait preuve le Prophète (saws) doit être un modèle pour les musulmans, qu’ils doivent bien connaître et suivre, afin d’obéir aux paroles sacrées d’Allah –exalté soit-il- : «en effet, vous avez dans le messager d’Allah un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Allah et au jour dernier et invoque allah fréquemment.» Al-‘ahzâb (les coalisés) : 21. car l’acte du noble Prophète (saws) est à l’image de sa parole, et sa décision est une législation pour sa umma, un guide qu’ils doivent suivre et adopter.
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