Dakarmidi – Khadissatou Gaye Alainchar, directrice de l’Action sociale au ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé hier mercredi 3 mai, l’apparition de nouveaux cas de lèpres chez des enfants à Sowane . Une déclaration qui a été faite lors d’une recherche participative sur le village de reclassement social (VRS) dans le département de Fatick. Notons que le Sénégal avait depuis des années atteint le seuil d’éradication.
Selon la ministre, le Sénégal est en deçà du seuil d’élimination fixé par l’OMS
mais « on a vu de nouveaux cas qu’on retrouve notamment chez les enfants », déclaré Awa Marie Colle Seck. Des cas qui datent de 3 ans déjà, rapporte l’APS.
Deux villages on fait l’objet d’une enquête notamment à Koutal dans le département de Kaolack et à Mbaling dans le département de Mbour en plus de la prise en charge de personnes se trouvant hors de ses villages par le Centre hospitalier de l’Ordre de Malte (CHOM) de Fann, a-t-elle précisé.
La directrice de l’Action sociale indique que : « L’objectif c’est de pouvoir faire le point sur les réalisations que les différents partenaires ont eu à faire dans les villages mais aussi de recueillir les besoins des populations pour avoir une approche partenariale, consensuelle avec toutes les parties prenantes de la lèpre.
Deux méthodes de prises en charge ont été relevés. C’est le cas de la mono-thérapie et la poly-chimiothérapie une nouvelle forme de prise en charge qui fait que 48 heures après la prise, le malade n’est plus contagieux », a souligné Khadissatou Gaye Alainchar. Avant d’ajouter que les causes responsables de la présence de cette maladie sont du point de vue social, la promiscuité et la pauvreté
La directrice de l’Action sociale a signalé que « le traitement est très bien maîtrisé et que si les cas sont détectés tôt, les gens qu’on traite n’ont même pas de séquelles ».
La Rédaction