Dakarmidi – » Les leaders politiques en dépit de l’ampleur et du nombre des irrégularités et dysfonctionnements doivent attendre que les organes appropriés pour la proclamation des résultats se prononcent ». C’est la réaction de Alioune Tine Directeur d’ Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, suite aux résultats des élections législatives du 30 juillet 2017.
Concernant les irrégularités et autres dysfonctionnements le droit de l’hommiste dira » Les citoyens sénégalais attendent des organes de régulation qu’ils soient à la hauteur des enjeux et du contexte, ils attendent qu’ils fassent preuve de compétence et d’impartialité « .
Alioune Tine nous confie que, pour les jours à venir une introspection doit être faite de façon sectorielle. » Pour les partis politiques il faut examiner les pathologies structurelles qui affectent négativement la démocratie sénégalaise. Leur responsabilités ne doit pas être occultée La société civile doit organiser ses États généraux, examiner ses forces et ses faiblesses et comment elle peut renforcer son influence et son efficacité « .
Enfin les religieux, instance de régulation par excellence et surtout dernier recours pour beaucoup de sénégalais. » Comment différencier le talibé du militant et le leader politique du leader religieux. Oui totalement d’accord avec Serigne Mor Mbaye, on se met sur le divan ou on organise le ndeup national. Nous avons absolument besoin des Etats généraux de la société « , souligne Alioune Tine Directeur d’ Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre
La rédaction