Dakarmidi – Peut-on aujourd’hui parler des élections législatives de 2017 sans mentionner la présence massive des marabouts sur les listes électorales ? Eh ben non ! Une analyse faite par nos confrères de L’observateur, fait un zoom sur ces « personnages » qui marquent la course à la députation. Parmi eux, Serigne Modou Kara, Serigne Mansour Sy Djamil et Serigne Abdou Lahad Gaindé Fatma.
Alors pour la plupart des listes électorales, que ce soit du pouvoir ou de l’opposition, on retrouve des marabouts notamment dans les départements de Touba, Kaolack, ainsi que sur les listes nationales. Des religieux sont investis comme têtes de listes, d’autres occupent de très bonnes places. Est-ce un moyen pour les partis et coalitions d’attirer l’électorat ou une nouvelle stratégie politique pour avoir le maximum de personnes ?
Parmi ces religieux, on peut citer Cheikh Abdou Lahad Mbacké Gaindé Fatma, tête de liste de la coalition présidentielle » Benno bokk yakaar » à Mbacké, Cheikh Mbacké Bara Dooly de « Wattu Senegaal »… Serigne modou Kara du Parti pour la vérité et le développement (Pvd). Serigne Mansour Sy Djamil troisième sur la liste de la coalition » Manko Taxawu Senegaal » dirigée par Khalifa Sall… Sheikh Alassane Séne du coté des indépendants avec la liste » Defar Sénégal » de Toukara.
La liste est longue, mais, quelque soit la situation, il y’a des distinctions à faire entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. D’aucuns voient que tout marabout qui s’engage, doit s’attendre à perdre des plumes, d’autres considèrent que l’influence sur le vote ne sera pas trop lourd.
Il faut noter que, nous sommes à l’heure du numérique, où les informations circulent à telle enseigne qu’il devient de plus en plus difficile, pour un marabout d’imposer un » Ndigeul » à ses talibés et que ces derniers s’exécutent sans avoir le choix ou réfléchir par rapport aux conséquences de leur acte électoral.
La Rédaction