Dakarmidi – La coalition« Assemblée bi ñu bëgg » a été constituée par des organisations politiques, mouvements citoyens et associations de la société civile ayant investi des porteurs d’enjeux qui émanent, pour l’essentiel, d’organisations telles que: le «Mouvement Citoyen pour le Développement du Sénégal » (MCDS) ; le «Mouvement national des Artisans » ; la Plateforme « Avenir, Senegaal bi ñu bëgg » ainsi que des partis comme le « Mouvement pour le Rassemblement Démocratique et le Progrès » (MRDP) et l’«Union pour le Développement et la Paix » (UDP).
II –PHILOSOPHIE ET MODALITÉS AYANT SOUS-TENDU LES INVESTITURES
La coalition « Assemblée bi ñu bëgg » a choisi de focaliser ses investitures départementales sur un certain nombre de départements considérés comme des tests « grandeur nature » de l’échiquier politique national et de constituer une liste nationale représentative du profil social, économique et culturel de la population du pays.
Les investitures, départementales comme nationales, ont concerné des candidats crédibles, reconnus et engagés et, en priorité, des personnes disposant d’une certaine notoriété ou ayant un rayonnement confirmé. La diversité géographique dans l’origine des candidats a été prise en compte dans la liste nationale. Les personnes figurant sur cette liste constituent ainsi un échantillon représentatif de la population, de sorte à faire revêtir à celle-ci les caractéristiques d’une élection générale.
III – CONFIGURATION DES LISTES DÉPARTEMENTALES
Les départements où la Coalition a constitué des listes sont les suivants :
– THIES: avec comme tête de liste, Mme Fatou DIOME, enseignante;
– BAMBEY: avec comme tête de liste, M. Modou NDIAYE, Conseiller municipal à Dangalma et SG d’un syndicat de transport ;
– MBACKE: avec comme tête de liste, M. Mamadou DIAGNE, opérateur économique, Membre du Mouvement MDCS;
– GOSSAS: avec comme tête de liste, M. Makhtar SARR, Doctorant en Sociologie;
– ZIGUINCHOR: avec comme tête de liste, M. Alpha DIA, Major de l’Armée à la Retraite, Président d’association.
IV – CONFIGURATION DE LA LISTE NATIONALE
La tête de liste nationale de la coalition est M. Mohamed SALL SAO, Expert international en administration et finances publiques, suivi de Mme le Dr Rose WARDINI épouse HACHEM, gynécologue très connue pour ses actions sociales en faveur des femmes démunies ou en difficultés.
Les 110 candidats investis sur la liste nationale – 60 titulaires et 50 suppléants – se caractérisent par une diversité à la fois socioprofessionnelle (chefs d’entreprise artisanale et ouvriers – représentant au moins 20% de la liste – opérateurs économiques, agriculteurs, cadres supérieurs et étudiants, entre autres) et géographique. La moyenne d’âge de la liste est de 47 ans.
V –DIRECTOIRE DE CAMPAGNE
Un Directoire de campagne a été mis sur pied, dirigé par Dr Cheikh Tidiane DIEYE, Socio-économiste du développement. Il est appuyé par un Directeur-Adjoint et des Conseillers.
Le Directoire est composé, en outre, de cinq (05) structures :
un Pôle « Organisation, logistique et sécurité » et quatre (04) commissions : « Finances » ; « Information et communication » ; « Coordination, conseil et suivi des QG départementaux de campagne » ; et « Opérations électorales et suivi du contentieux ».
VI –PROGRAMME DE LA COALITION
Le programme de législature que la coalition « Assemblée bi ñu bëgg » se propose de mettre en œuvre ou d’appuyer est basé sur une offre politique innovante et une action publique placée sous les signes de la compétence, de l’éthique et de l’intégrité.
Cependant, la coalition « Assemblée bi ñu bëgg » est convaincue que l’institution parlementaire doit, au préalable, se réformer pour pouvoir jouer effectivement son rôle et promouvoir les transformations sociales dont notre pays a besoin.
Ce programme de gouvernance parlementaire tourne autour de propositions suivantes :
– redéfinir les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Assemblée nationale, ainsi que le statut du Député ;
– moderniser le règlement intérieur et l’organisation interne de l’Assemblée nationale, notamment en ce qui concerne la structuration et la composition de son bureau, de ses commissions et des groupes parlementaires ;
– rationaliser et maîtriser les dépenses de l’institution, notamment le système de rémunération des députés et assurer un contrôle rigoureux de leur exécution ;
– assainir les modes et procédures de gestion au niveau de la Questure ;
– donner à l’institution les capacités de prendre en charge ses fonctions relatives au contrôle de l’action gouvernementale et à l’évaluation des politiques publiques ;
– et se donner les moyens de reprendre l’initiative des lois, en légiférant effectivement au lieu de se contenter d’adopter automatiquement les projets de loi émanant de l’exécutif.
A cela s’ajoutent des mesures que la Coalition estime incontournables pour alléger les souffrances des populations et combler les carences en matière de politique sociale, ainsi qu’en matière de consolidation de la démocratie.
Il s’agirait de :
– faire prendre un train de mesures de réduction du budget de fonctionnement de l’Etat et affecter les ressources ainsi économisées à des secteurs à vocation sociale, notamment la santé, l’éducation, le pouvoir d’achat et les conditions de vie des populations ;
– élaborer une loi-programme de mesures de lutte contre le chômage et de soutien au marché du travail, en particulier en direction des PME/PMI, de création de mécanismes, fonds et systèmes d’incitation pour l’insertion des jeunes en entreprise et en milieu rural, ainsi que de promotion de l’auto-emploi, à travers des lignes de crédits spéciales et la création de structures d’accompagnement pour la réinsertion des chômeurs ;
– élaborer une loi promouvant le patriotisme économique, en garantissant notamment aux PME/PMI, en particulier celles du secteur artisanal, l’accès à la commande publique ;
– et assurer les réformes institutionnelles indispensables à l’amélioration de la gouvernance de notre pays, dans des domaines tels que : la réforme du mode de scrutin législatif, pour passer au système proportionnel intégral ; l’encadrement du droit de dissolution du parlement par le président de la République ; les incompatibilités à introduire entre mandats et/ou fonctions ; la réforme du système judiciaire, notamment du Conseil Supérieur de la Magistrature et du Conseil Constitutionnel ; la modernisation des règles de fonctionnement et de financement des partis politiques ; et la moralisation de la vie publique.