Un homme demande au Prophète Muhammad (saws) :
- « qui dois-je mieux traiter ? »
Le Prophète (saws) lui répondit : « C’est ta mère ! »
« Et ensuite ? », dit l’homme.
« C’est ta mère » fit le Prophète (saws)
« Et puis ? », dit l’homme.
« C’est ta mère« , répondit le Prophète (saws)
« Et ensuite ? », continua l’homme.
« C’est ton père« , finit par dire le Messager de Dieu. (saws)
Le Prophète (saws) dit aussi :
- « Dieu vous interdit de désobéir à vos mères, de demander aux gens, ce que vous refusez de leur donner, d’enterrer les filles vivantes, de rapporter toutes sortes de propos, de poser trop de questions et de dilapider votre fortune.«
- « Voulez-vous que je vous indique les plus graves péchés ? » dit le Prophète (saws).
« Volontiers », dirent les compagnons :
« C’est attribuer un associé à Allah et désobéir à ses parents« , dit le Prophète (saws).
Comme il était accoudé il se redressa subitement et ajouta : « Gare au faux témoignage ! Gare au faux témoignage !… … », et il le répéta tellement qu’Abou Bakr s’écria « Plût à Dieu qu’il se tût ! » - « Aucun enfant ne peut rendre la pareille à ses parents à moins qu’il ne les retrouve en état d’esclavage et qu’il ne les rachète pour les affranchir.«
- « J’ai demandé au Prophète (saws) », dit Abdallah ben Messaoud, « quelle est l’oeuvre la plus méritoire aux yeux de Dieu ? »
« C’est le bon comportement envers le père et la mère« , dit-il.
« Et après ? », dit Abdallah.
« La guerre sainte« , dit le prophète (saws).
A ce moment, un homme vint lui demander la permission de s’enrôler dans la guerre sainte.
« Tes parents sont-ils vivants ? » lui demanda-t-il
« Oui ! », répondit l’homme.
« Alors l’effort que tu vas fournir à la guerre, réserve-le pour eux« , dit le Prophète (saws).
Après la mort des parents :
Un « Ançarite » vint trouver le Prophète (saws) et lui dit :
- « Après la mort de mes parents, suis-je encore redevable envers eux ? »
« Oui« , dit le Prophète (saws), et il ajouta :
« il te reste quatre devoirs à accomplir : prier pour eux, demander à Dieu de leur pardonner, accomplir leurs engagements et bien traiter leurs amis et les parents de leur lignée. Voilà ce qui te reste à faire après leur mort.«
Il dit encore :
- « Le meilleur acte qu’un fils puisse réaliser, pour plaire à son père après sa mort, est de continuer à être en bonne relation avec les amis de son père !«
Ces droits étant reconnus par le fils et accomplis dans le but de plaire à Dieu, le musulman doit encore obéir aux ordres de ses parents et s’abstenir de faire ce qui leur déplait.