Dakarmidi – La dette globale de l’Afrique Subsaharienne représente un peu moins de 50% du Produit Intérieur Brut (PIB), selon une révélation faite jeudi par le président de la Banque Mondiale, Jim Young Kim. Le haut responsable de l’institution financière a tenu ces propos à Washington au cours d’une conférence de presse en prélude à la tenue des assises des Assemblées Générales du Fonds Monétaire International et du Groupe de la Banque Mondiale (BM), qui démarrent vendredi. Avec un tel ratio, l’Afrique subsaharienne ne court pas le risque d’une crise de la dette pouvant remettre en cause les avantages tirés du processus de désendettement des pays les plus pauvres réalisé il y a une décennie.
Cela, malgré un contexte marqué par une plongée vertigineuse des cours internationaux des produits de base, notamment le pétrole, dont plusieurs pays africains sont exportateurs. Devenue la première économique africaine en 2014, le géant nigérian, désormais en récession, souffre particulièrement de cette nouvelle donne. « La Banque Mondiale maintient un regard vigilent sur le niveau de la dette et imagine constamment les solutions plus souples dans l’octroi des prêts et dans la formulation des projets de réalisation des infrastructures devant contribuer aux objectifs de croissance économique et de réduction du taux d’extrême pauvreté en Afrique subsaharienne ».
Parmi les nouvelles formules de réalisation des infrastructures figure le Partenariat Public Privé (PPP). A titre d’exemple, le président du Groupe de la Banque Mondiale (BM) a cité l’exemple de la construction d’une autoroute à péage au Sénégal. Une infrastructure routière qui permet une forte réduction des embouteillages y compris sur les autres axes non soumis au système de péage, avec pour effet, plus de vitesse et de dynamisme dans les activités économiques. Au cours de cette conférence de presse préliminaire, Mr Jim Yong Kim a rappelé « les trois (3) axes fondamentaux de la stratégie de la Banque Mondiale (BM) visant à mettre fin à l’extrême pauvreté : accélération de la croissance économique, investissement dans le capital humain et protection contre les menaces planétaires ».
Financial afrik
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