Dakarmidi – La communalisation intégrale, la territorialisaton des politiques publiques et la cohérence territoriale sont les trois piliers de l’Acte 3 de la Décentralisation. D’où l’impérieuse nécessité de parachever l’intercommunalité pour renforcer les moyens d’actions de nos communes.
L’intercommunalité est le regroupement de communes ou de municipalités dans une structure légale en vue de coopérer dans un ou plusieurs domaines comme l’eau, les ordures, les transports, les infrastructures comme les gares routières ou bibliothèques, dans le domaine économique, l’aménagement du territoire ou l’urbanisme.
L’intercommunalité favorise ainsi le développement économique local et la relance de la politique d’aménagement du territoire.
Cette intercommunalité va permettre à nos collectivités locales de mutualiser leurs ressources et leurs efforts pour conduire des projets de territoire qu’individuellement elles ne seraient pas en mesure de réaliser.
Le regroupement de communes peut s’opérer sous deux formes de coopération. La première forme de coopération intercommunale relativement souple pourrait faciliter la gestion commune de certains services publics locaux (ramassage des ordures ménagères, transports urbains…) ou la réalisation d’équipements locaux, de manière à mieux répartir les coûts et à profiter d’économies d’échelle. La seconde forme de coopération plus intégrée pourrait aboutir à la conduite collective de projets de développement local.
Voici un enjeu de développement sur lequel le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) pourrait se pencher pour se rendre plus utile pour nos populations après sa première année d’existence sans bilan exhaustif.
Babacar BA
Président Alternatives Citoyennes
babacarba200@gmail.com