Dakarmidi- Il est octogénaire. En bon serviteur de la République, il a côtoyé les présidents L.S.Senghor, A. Diouf, A. Wade et M. Sall. Mais de la mauvaise vieille méthode, has been, pour tenir une assemblée sensée se moderniser et répondre aux vraies attentes des populations.
Faut il rappeler que le soutien du président Moustapha Niass au président Macky Sall en 2012 n’est que la résultante d’un règlement de compte. Un plat froid que Moustapha Niass a voulu faire manger au président A.Wade pour l’avoir débarqué un samedi 3 mars 2001. Raison pour laquelle, j’écarte d’office l’hypothèse d’une convergence de vue dans la marche du pays.Sans langue de bois, Moustapha Niass, l’homme qui a commencé à faire la politique en 1956 a failli à sa mission. Celle d’apporter du renouveau, de la discipline, et une représentation digne de notre auguste assemblée dans la sous-région. Les scandales à répétion ont fini de ternir l’image de ce temple où doit résonner les attentes du peuple.
Le président de l’Assemblée nationale a échoué à sa mission de réunir les députés autour d’un consensus pouvant conduire à une stabilité politique durable;
Le président de l’Assemblée nationale a échoué à sa mission de tenir ce temple loin des scandales financiers;Le président de l’Assemblée nationale a échoué à sa mission de rehausser l’image de ce temple auprès des populations;
Notre Assemblée se trouve dans une situation peu reluisante aux yeux de l’opinion, par la faute d’un homme qui ne cherche plus à transformer mais à gommer;
A son âge – qu’essaye de prouver Moustapha Niass au détriment de l’efficacité du pouvoir législatif ?
Saviez-vous qu’il avait administré »une gifle » à son collègue feu Djibo Leity Kâ en plein conseil des ministres ?
N’est ce pas lui qui avait traité aussi ses collaborateurs de l’AFP »d’imbéciles et salopards » ?
N’est ce pas lui qui a accepté le drapeau Camerounais à la place de celui de notre Pays lors de son déplacement en Iran ?
Au delà du fait qu’il doit partir pour laisser la place à un plus jeune, il doit partir pour le motif « INEFFICACITÉ PROUVÉE ». S’il devait briguer le suffrage des sénégalais pour rester au perchoir, il serait certainement éliminé dés le premier tour. Riche pétrolier, il pourrait goûter un repos heureux dans sa belle villa de la corniche de Dakar, Quand même !
A l’heure du ‘Fast-Track’ qui doit se refléter à tous les étages de notre République, le maintient de Moustapha Niass à la tête de l’institution devient une incongruité inexplicable. Son départ est une demande sociale.
Mouhamed Koudo