Dakarmidi – Les distorsions au parti socialiste (Ps) continuent ainsi de faire l’actualité. D’un côté, les partisans du Secrétaire Général élu Ousmane Tanor Dieng fidèles au Président Macky Sall et d’un autre, les pro Khalifa Sall qui sont dans l’opposition. Les derniers cités ont subi un bon nombre d’arrestations dont Bamba Fall proche collaborateur politique du maire de Dakar, avec aussi le procès d’un de leur responsable Barthélémy Dias, accusé du meurtre de Ndiaga Diouf le 22 décembre 2011 aux abords de la mairie de sa commune.
D’aucuns soutiennent sans réserve que toutes ses difficultés traversées par Khalifa et ses partisans relèvent de la politique politicienne. Khalifa Sall y trouve son compte pour d’autres qui pensent qu’il peut, à partir de ce moment, écrire sa page de l’histoire politique du Sénégal avec le parti socialiste ou sans.
S’il doit être porté candidat à la présidentielle de 2019 par une frange du parti de Abdou Diouf, le maire de Dakar devra faire face à de multiples défis avec le régime qui a en son sein, le premier des socialistes, Ousmane Tanor Dieng en l’occurence qui est à l’origine de la plainte qui a valu la prison à 9 lieutenants de Ababacar Sall.
Le socialiste fera face à deux opposants à savoir le Président Macky Sall qui d’ores et déjà garde l’œil sur ce potentiel adversaire de taille pour les législatives de 2017 en premier et pour les élections de la présidence. Le camarade de Me Aissata Tall Sall fera aussi face, à celui qui aujourd’hui aura été sans doute son plus grand regret au sein du parti qui l’avait porté à l’Assemblée Nationale en 1983.
En attendant les législatives et la présidentielle, Khalifa Sall et ses hommes s’habituent à des vas-et-vient entre le palais de justice et la maison d’arrêt et de correction de «Rebeuss».