Dakarmidi – La Chambre d’accusation de la Cour d’appel se penchera le 27 avril prochain sur l’appel contre l’ordonnance de refus de mise en liberté provisoire de Khalifa Sall mais aussi sur la requête en annulation de la procédure. « Libération » a obtenu copie d’un avis de convocation transmis aux avocats concernés par le dossier mais aussi à l’Agent Judiciaire de l’État qui s’est constitué partie civile.
Le quotidien « Libération », nous apprend que, ce sera sans doute le premier face-à-face entre le pool des avocats du maire de Dakar et l’agent judiciaire de l’État. Selon un avis de convocation obtenu par Libération, la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar se penchera le 27 avril, à 10 heures, sur l’appel contre l’ordonnance de mise en liberté provisoire de Khalifa Sall mais aussi sur la requête en annulation de la procédure introduite par ses conseils.
Preuve que la bataille judiciaire sera rude, l’avis a été communiqué à l’agent judiciaire Antoine Diome et à une kyrielle d’avocats: Mes Souleymane Ndéné Ndiaye, Baba Diop, Mohamed Seydou Diagne, François Sarr, Serigne Khassimou Touré, Ndéye Fatou Touré, Ousseynou Fall, Khoureichi Ba, Ndéye Fatou Sarr, Baboucar Kane, El Hadji Amadou Sall, Borso Pouye, Demba Ciré Bathily, Ciré Clédor Ly, Bamba Cissé, Issa Diop, Mbaye Sène, Aissata Tall Sall, Mamadou Ndiaye, Mamadou Guèye Ngom, Abdoul Daff, Sadio Diaw, Alassane Diallo, Mbaye Jacques Ndiaye, Ababacar Sadikh Naham et Diène Ndiaye.
Ils seront donc au nombre de 27 avocats à plaider pour le compte du maire de Dakar et ses co inculpés. En effet, Mbaye Touré, Amadou Motard Diop, Ibrahima Yatma Diao, Fatou Traoré et Yaya Bodian se sont aussi joints à la procédure.
Cette audience de la Chambre d’accusation intervient au moment où on est encore dans l’attente du réquisitoire du parquet qui a reçu le dossier clôturé par le doyen des juges en charge de l’instruction.
Dans tous les cas, Khalifa Sall est sur tous les fronts. Hier seulement, il a confirmé avoir bel et bien mandaté ses conseils qui ont écrit une missive au Chef de l’État pour l’interpeller sur les « violations » dont ses droits feraient l’objet.
La Rédaction