Dakarmidi – Les revenus des industries extractives sont en nette progression. Au titre de l’exercice 2014, le secteur a contribué à hauteur de 117 milliards de francs Cfa dans l’économie du Sénégal contre 46 milliards en 2013. Le Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Sénégal (Cn-Itie), qui a publié son 2e rapport hier, a invité l’Etat du Sénégal à clarifier le Code général des impôts et domaines pour mieux encadrer les transferts et les cessions qui peuvent s’organiser sur les titres.
Le secteur extractif au Sénégal a généré 117 milliards de francs Cfa au titre de 2014, selon le Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Sénégal (Cn-Itie) qui a publié hier son 2e rapport. Ce dernier souligne que la contribution directe au budget de l’Etat s’élève à 109 milliards de francs, représentant 92,8% des revenus générés par le secteur. Il ajoute que secteur minier est le premier contributeur au budget de l’Etat avec un total de 101 milliards, soit 92,7% des recettes provenant du secteur extractif, suivi du secteur pétrolier avec une contribution totale de 8 milliards de francs Cfa.
Revenant sur les détails des chiffres, le secrétaire permanent du Cn-Itie explique que sur les 117 milliards générés par le secteur extractif, les 49,63 milliards constituent le paiement exceptionnel d’Arcelor mittal dans le cadre du contentieux qui l’opposait à l’Etat du Sénégal. Ainsi, si on sort ce paiement exceptionnel, renseigne Cheikh Tidiane Touré, «on se retrouve avec une contribution du secteur extractif qui tourne autour de 67 milliards contre les 46 milliards comptabilisés dans le cadre de l’exercice Itie 2013».
La contribution du secteur extractif a connu donc une nette évolution d’à peu près 30% liée, selon le rapport, au démarrage de deux nouveaux projets dans le domaine minier, l’arrivée de la cimenterie Dangote qui a commencé ses activités à partir de 2014, le projet de Grande côte opération qui, dans le cadre de l’exploitation du zircon, a commencé sa production à partir d’avril 2014. Il y a aussi, cite le rapport, dans le secteur des hydrocarbures l’impôt sur la retenue des bénéfices non commerciaux de la société Capricorn.
Le Quotidien