Homme de l’année 2016 – Dakarmidi : Cissé Kane Ndao, un jeune intellectuel particulièrement brillant, mis à la touche par son pays à cause de ses positions
Dakarmidi – Dakarmidi, pour élire l’homme de l’année 2016, n’a pas cherché dans la galerie traditionnelle, où l’on peut dénicher les actuels dirigeants au pouvoir, les membres de l’opposition traditionnelle, ceux de la société civile ou les chefs religieux et coutumiers. Non, loin de cette liste, nous avons cherché dans le « peuple d’en bas », chez ceux-là qui comprennent et qui vivent dans le sceau du patriotisme et qui, au-delà de leur personne, ont décidé de s’engager pour une cause noble, noble au prix de leur avenir, de leur vie et de leurs projets. Un citoyen engagé, qui mérite d’être cité en exemple pour toute sa génération et même au de-là, qui aime son pays et qui compte faire partie de ceux qui le hisseront au sommet des pays véritablement émergents.
Notre pays regorge de flammes d’espoir, de talents, d’hommes de sciences cachés, de patriotes et de bénévoles sociaux, mais malheureusement, qui sont souvent incompris dans leurs démarches par les régimes, qui les stigmatisent et pire, les méprisent alors qu’ils peuvent beaucoup apporter à la communauté qui leur est si cher, une fois que nos dirigeants auront fait fine intelligence en s’approchant d’eux et en leur parlant.
L’histoire du Sénégal est exaltante et complexe en même temps sur le plan religieux comme sur le plan culturel. Mais il est évident que ses enfants, dans leur écrasante majorité sont soudés par un commun vouloir de vie commune, ce social living qui booste chacun d’entre nous, allumant de fait, une lueur d’espoir sur chaque toit de nos maisons, de Fongolémy à Barkédji, de Wourosogui à Wakhgouna, de Sénoba à Saréya en passant par Salémata. Bref, le Sénégal reste seul en tête du peloton dans cette situation d’honorabilité, d’honneur et d’hospitalité ; statut que nous envient tous les pays du monde.
Surgit dans ce lot prestigieux, un certain Cissé Kane Ndao, président de ADER, jeune et brillant intellectuel, engagé pour sa Nation, marginalisé par le régime en place, redouté par ses détracteurs, et très pointu dans ses analyses pour le bien exclusif du pays.
Il est déplorable que dans notre Sénégal, les hommes bons et supposés intègres, sont ceux qui se frottent à longueur de journée au contribuable sénégalais et qui tripatouillent ses droits à leur guise et avec excès, ce sont ces mêmes hommes qui ne payent jamais normalement leurs impôts, qui envahissent les médias, à qui, toute sorte de faveur est accordée.
Ce sont ces mêmes hommes qui remplissent notre histoire, qui font et défont, qu’importe la situation que tels comportements puissent causer. Ils remplissent ainsi les pages de notre histoire en lettres de pacotille, leur sacerdoce dans lequel, ils excellent comme s’ils étaient dans un terrain aux allures ascétiques.
Nous aurions pu, par erreur, choisir Lamine Diack, aujourd’hui acculé par la justice française, et lâché par ceux-là qui le présentaient comme un des hommes les plus intègres et les plus valeureux du pays, un modèle hors-pair devrions-nous dire, en entendant tous les lauriers qui lui étaient dressés, nous pourrions aussi nous tromper, en choisissant un autre de sa génération ou moins âgé, qui a fait pire que lui, et qui a eu plus de chance que lui, dont le rôle dans cette affaire de corruption à grande échelle ne fait que se préciser d’avantage.
Non, Dakarmidi a préféré placer sa main dans la corbeille du « bas peuple », le brave peuple au cœur d’or, pour en tirer un nom, et en 2016, il se nomme Cissé Kane Ndao. Nous l’encourageons à aller de l’avant, à continuer de se battre pour son pays, pour ses intérêts, à être confiant et optimiste quant à son avenir, car tant qu’il y aura des Cissé Kane, on pourra toujours garder espoir sur nos lendemains.
L’année 2016 a été certes mouvementée, mais bien gérée dans l’ensemble par le régime en place. Le rêve qui meuble nos nuits et qui est le rêve de tous les sénégalais est de voir rapidement le Président Macky Sall devenir à la fois le leader du pouvoir et du contre-pouvoir.
Et cela est fort possible, car c’est le rôle des grands hommes qui gouvernent de grandes nations, ils n’ont franchi ce cap, que grâce à leur humilité, à leur fine intelligence et à leur génie voué à la concertation et à la culture du pardon. En cette fin d’année heureuse, malgré le fait que le sénégalais lambda continue à se chercher, dans un monde particulièrement difficile, l’espoir est toujours permis. Notre honneur, notre foi en Dieu et notre dignité sont si légendaires, si forts qu’ils ne sauront céder la place au désespoir.
Non, nous ne sommes pas des pessimistes, nous ne baisserons pas les bras, nous continuerons de croire fermement en l’avenir heureux de notre pays, avec ses fils et pour ses fils, quel que soit le côté dans lequel ils se situent, et c’est la raison pour laquelle, nous avons décidé d’envoyer ce signal fort à un des nôtres, faisant de lui, l’homme de l’année 2016, le nom de CISSÉ KANE NDAO est gravé sur Dakarmidi en lettres d’or et toute la rédaction du site s’en rappellera à jamais pour avoir été son Premier homme de l’année consacré…. Courage …. Très cher concitoyen … Courage !
La Rédaction