Dakarmidi – La Banque mondiale a dégagé un financement d’un montant global de 52 milliards à l’Etat du Sénégal, pour les secteurs de l’eau, de l’énergie et les Nouvelles technologies de l’information et de la communication. Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, et la Directrice des Opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, Louise Cord ont procédé hier jeudi, à la signature des accords de financement.
Mme Louise Cord : « Le Sénégal a atteint un taux de desserte en eau potable en milieu urbain, qui a largement dépassé les OMD qui étaient de réduire de moitié, entre 2000 et 2015, le pourcentage de la population qui n’a pas accès à un approvisionnement en eau potable, tant en zone rurale qu’urbaine ».
Cependant, tient à souligner, Mme Louise Cord, ces résultats satisfaisants cachent mal les défis importants auxquels le secteur est actuellement confronté. « Le présent financement additionnel vise à renforcer cet objectif et dans une vision prospective, à connecter, à partir de 2020, la zone de l’aéroport de Diass et la Petite Côte au système d’adduction d’eau du Lac de Guiers. Le principal bénéfice attendu de ce financement additionnel consiste à restaurer et garantir un service continu d’eau au profit de 230.000 personnes additionnelles, portant ainsi le nombre total de bénéficiaires du projet initial à 820.00 personnes », dit-elle.
Le second accord de financement porte sur l’énergie et les TIC « C’est pourquoi le financement que nous signons et qui a été adopté le 30 juin dernier par notre Conseil d’administration, se concentre sur des réformes importantes dans deux secteurs clés de l’économie : l’énergie et les TIC. Ces réformes visent à atteindre les objectifs du Gouvernement sénégalais en matière d’accès universel à l’électricité et de démocratisation de l’accès à l’internet avec des actions pour améliorer la gouvernance des secteurs et la concurrence », a-t-elle soutenu.
Pour sa part, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan dira : « Au 31 décembre 2016, près de 10 milliards FCFA, représentant 25% du montant global du prêt relatif au projet, ont été engagés et formalisés par la signature de contrats, soit un taux de décaissement de 11%, ce qui constitue une performance acceptable seulement après une année de mise en œuvre », soutient Amadou Ba.
La rédaction