Dakarmidi – Après la mort du père de la révolution cubaine annoncée par son frère et président Raul Castro, le monde entier était ému. Même s’il est mort au soir de sa vie, à 90 ans, son départ aura suscité beaucoup d’émotions au sein de plusieurs générations à travers le monde. Sa mémoire a été saluée par les Cubains. Les hommes politiques de tous les continents ont laissé un mot pour le révolutionnaire. Les témoignages étaient teintés autant d’admiration que de ressentiments. Si le mot des Etats Unis était très attendu par la voix de Barack Obama, Donald Trump, en tant que président élu n’a pas voulu garder le silence, aussi.
Il a commencé par un laconique « Fidel Castro est mort » publié quelques heures après l’annonce sur son compte Twitter. Ce qui prédisait déjà le ton de ce qui allait arriver par la suite. Contrairement à Obama qui a exprimé son « amitié au peuple cubain », parlant de Castro comme d’une « figure hors norme », Donald Trump est allé sans fards ni ambages. Pour lui, Fidel Castro était « un dictateur brutal ». Quelqu’un qui a passé sa vie à « opprimer son peuple ». Il promet de ce fait de travailler avec Cuba pour libérer les cubains. Tant au niveau religieux que politique.
Avant sa mort l’ancien homme fort de Cuba, Fidel Castro, a surpris plus d’un observateur avec cette déclaration ci-dessous, lors d’une interview qu’il a accordée le 31 mars 2016 à la rédaction du très réputé « Washington Post ». « Si j’étais un citoyen américain, je voterais sans hésitation pour Donald Trump parce qu’il est le candidat le plus révolutionnaire que les États-Unis ont connu depuis plus d’un demi-siècle. J’ai combattu pendant plus d’un demi-siècle les États-Unis et la CIA, mais aujourd’hui, Donald Trump serait prêt à initier un véritable partenariat avec Cuba. » (Fidel Castro, « Washington Post » le 31 mars 2016).