Dakarmidi – La 3e édition du Festival Salam s’est ouverte hier, au centre de conférence de l’Ucad 2 par un colloque international sur la paix et la sécurité mondiale. Pour un monde meilleur, les intervenants panélistes ont prôné le modèle « Soufi ».
Youssou Ndour, initiateur du Festival Salam et le recteur de l’Ucad, Ibrahima Thioub, recommandent de s’inspirer de la philosophie Soufi. « Nous avons d’énormes moyens de propositions pour un monde meilleur autour de la paix. L’éducation soufi constitue un modèle à offrir à l’humanité pour la paix et la sécurité », a fait comprendre le ministre conseiller, Youssou Ndour.
Devant un parterre d’autorités venues des Etats Unis, de la Turquie et du Maroc, la star planétaire a montré le besoin de réfléchir sur le soufisme comme modèle pour relever le défi sécuritaire, dans un monde où nul n’est plus à l’abri de la violence. Le ministre conseiller considère que le Sénégal peut contribuer sur la table du monde par rapport au débat sur l’interprétation que les uns et les autres font..
Présentant le panel sur le « Jazawu Sakkor de Cheikh Moussa Ka : une lecture confrérique de la crise des pouvoirs Ceddo en Sénégambie », le professeur Ibrahima Thioub a montré l’importance particulière du « Zikr » (chants religieux). « Le Zikr ressort dans le soufisme qui est une voie d’accès privilégiée au Divin et est associé aux 5 prières quotidiennes dans la formule de clôture.
Le zikr apprend au croyant à renouveler sa confiance en Dieu et relativiser sans cesse son approche des événements, en tenant compte de la présence du Divin », explique le Recteur de l’Ucad. Selon lui, le but de ces invocations répétées qui accompagnent le quotidien du pratiquant soufi est donc de l’amener à renoncer au monde, en vidant son cœur des préoccupations terrestres, informe L’observateur.
La Rédaction