La Cour africaine des droits de l’homme a rendu une décision, ce mercredi 22 avril, ordonnant « la suspension du mandat d’arrêt international » lancé contre l’ex-chef du Parlement ivoirien, accusé par la Justice Ivoirienne de tentative de déstabilisation, détournement de deniers publics, blanchiment d’argent et recel.
Dans cet arrêté, la Cour africaine a également invité la justice ivoirienne à surseoir à l’exécution des mandats de dépôts décernés contre les proches de l’ancien chef de la rébellion, notamment les députés Alain Lobogno, Soro Kanigui, Camara Loukimane, Simon Soro et 15 autres proches.
A rappeler que le 7 avril dernier, les avocats de Guillaume Kigbafori Soro, annonçaient avoir saisi la Cour africaine des droits de l’homme pour, disaient-ils, mettre fin à ce qu’ils ont qualifié de « persécutions politiques » à l’encontre de leurs clients.