Le président du Comité national de gestion de la lutte (CNG) s’accroche à son poste. Critiqué de partout, Dr Alioune Sarr, qui dirige la structure depuis 1994, n’est pas encore prêt de lâcher son fauteuil. «Personne ne m’empêchera de remplir ma mission. Le jour où je serai convaincu que j’ai atteint mon seuil d’incompétence, je partirai. Je partirai quand Dieu le décidera. Mais, pour le moment, je suis le responsable d’une embarcation qui a ses règles, son esprit et sa façon de gérer. Chacun est libre de critiquer, mais l’élégance voudrait qu’on débatte des problèmes au sein du CNG», a-t-il déclaré, ce dimanche, à l’émission Grand Jury de la Rfm.
« Je ne lave pas mon linge sale en public »
Et d’ajouter sur un ton de dépit : «Moi, je ne lave pas mon linge sale en public.» Mieux, il renseigne attendre l’après Covid pour dire tout. Quid de la suspension des arbitres Sitor Ndour et Cie ? Alioune Sarr se lave à grande eau. «Je n’ai pas suspendu les arbitres. Nous avons une Commission de Règlement et Discipline qui est indépendante dans ses décisions. Le bureau du CNG a été fusillé, alors que c’est ladite Commission qui a sanctionné les arbitres qui, eux-mêmes, sont membres dudit comité», se dédouane-t-il. Alioune Sarr de s’empresser de préciser : «Je n’ai pas d’intérêt personnel dans la lutte.»
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