L’institut Nestlé nutrition Afrique (NNIA, en anglais), a formé près de 300 professionnels africains dont 41 sénégalais.
Les bénéficiaires ont reçu leur diplôme ce mardi à Dakar, après sept mois de formation.
« Cette formation permet aux professionnels de la santé en charge de la nutrition pédiatrique d’être outillés des dernières connaissances en matière de nutrition pédiatrique afin de mieux intégrer ces questions dans la prise en charge quotidienne du couple : mère et enfant », a dit le responsable régional pour l’Afrique Centrale et de l’Ouest de NNIA, Serge Dzeukou.
S’exprimant lors de la cérémonie de remise des diplômes et de clôture de la formation, M. Dzeukou a souligné que cette formation est « très importante pour la réduction de la mortalité infantile, un fléau pour la prospérité des nations africaines ».
Il a expliqué que les cours en ligne ont été traduits de l’anglais au français afin de permettre aux pays de l’Afrique francophone de bénéficier de la formation conçue par l’Université américaine de Boston.
Le responsable régional pour l’Afrique Centrale et de l’Ouest de l’Institut déclare que les professionnels de la santé pourront intégrer les questions de la nutrition « dans leur pratique quotidienne ».
Il a rappelé que la nutrition, joue un rôle très important, notamment dans la petite enfance qui commence non pas à la naissance, mais à la conception de l’enfant, c’est-à-dire de moins de 9 mois à 0 mois puis à 24 mois.
Selon lui, « si on n’intervient pas de façon appropriée pendant cette période, l’enfant peut être assujetti à des développements psychomoteurs, à des carences en micronutriment et à d’autres troubles de son développement qui vont compromettre son avenir ».
- Dzeukou a, par ailleurs, annoncé que son institut va regrouper « ces 300 pédiatres formés en un réseau panafricain » afin que le pédiatre de N’Djemena (Tchad) puisse inter échanger et partager avec celui qui est à Saint-Louis (Sénégal).
« Nous avons des plateformes digitales. Nous allons les mettre en réseau afin que cet inter échange et ce partage de synergies rendent plus forts nos pédiatres africains pour une meilleur prise en charge du couple mère-enfant » conclu-t-il.
La rédaction
Source : Aps