Dakarmidi – Accusé d’avoir mis fin aux jours de la française Emilie Diss, le vigile Massamba Diop risque, les travaux forcés à perpétuité. A la barre de la chambre criminelle de Dakar, hier, Massamba Diop, marié et père de deux enfants affirme : « nous nous sommes rencontrés dans le quartier. Je lui ai dit qu’on me payait 40 000 F CFA comme gardien. Par la suite, nous avons sympathisé et on a commencé à entretenir des relations sexuelles. Elle m’avait promis de m’acheter une pirogue à 5 millions, car elle voulait m’aider quand je lui ai dit que j’ai perdu mes parents. »
Toutefois, le rêve de Massamaba de voir enfin le bout du tunnel tournera bien vite au cauchemar. Quand sa maitresse lui révéla, qu’elle était atteinte du sida et qu’elle lui avait transmis la terrible maladie. « J’étais très remonté contre elle. Pour me venger, j’ai attenté à sa vie », a déclaré l’accusé. Avant d’ajouter : « Le jour des faits, on s’est vu et je lui ai demandé de me laisser tranquille, car elle avait détruit ma vie. Aussitôt, elle a voulu m’attaquer. Je l’ai fauchée et elle est tombée. Je lui ai asséné 7 coups de couteau. » Non sans préciser que la victime l’avait provoqué il se défend en disant : « Je n’avais pas l’intention de lui ôter la vie. Le couteau fait partie de mes outils de travail « .
Cependant, les résultats du test qu’il a fait à la Maison d’arrêt de Rebeuss révèlent qu’il n’est pas séropositif. Le parquet a requis les travaux forcés à perpétuité à son encontre. Massamba Diop sera édifié sur son sort le 21 novembre prochain.
La Rédaction