Dakarmidi – Pour diverses raisons, des joueurs et le fils du manager de Chapecoense n’ont pas pu prendre place à bord de l’avion qui s’est crashé dans la nuit de lundi à mardi.
Miraculé. Matheus Saroli, fils de Caio Junior, le manager de l’équipe brésilienne de Chapecoense, a échappé au crash de l’avion. Cet oubli lui a sans doute sauvé la vie, alors que son père et son équipe ont pris place dans l’engin qui devait les mener en Colombie pour disputer la finale de la Copa Sudamericana. «Les amis, moi et mon frère allons bien. Nous avons besoin d’intimité, spécialement ma mère et moi. Merci à tous pour vos appels et vos messages. J’étais à Sao Paulo aujourd’hui et je n’ai pas embarqué parce que j’avais oublié mon passeport. Nous sommes forts, et nous allons surmonter. Merci à tous», a publié le fils du manager sur Facebook.
Le troisième gardien fêtait son anniversaire
Comme lui, Marcelo Boeck, troisième gardien de l’effectif de Chapecoense, a évité le drame. Il avait été autorisé à ne pas faire le déplacement pour la prestigieuse finale afin… de pouvoir fêter son anniversaire. «Le club lui a donné la permission de ne pas voyager. Ce fut un grand soulagement dans ce moment de grande tristesse et tragédie. Marcelo a été avec sa famille au stade de Chapecoense, où il a rencontré les autres joueurs qui n’ont pas voyagé. Je lui ai parlé, il est profondément choqué», a expliqué l’agent du portier brésiliano-belge de 32 ans.
Comme le fils du manager et le troisième portier, les autres joueurs non retenus dans le groupe de la finale ont évité la catastrophe. Le journal locas Dario Catarinese, diffusé dans l’Etat de Santa Catarina dans le sud du Brésil s’est rendu au stade du club pour rencontrer les joueurs restés au club. Leur détresse dans le vestiaire était palpable, de même que celles des supporteurs du club qui se sont rendus devant le stade. Les autorités colombiennes ont déclaré que 6 personnes ont survécu au crash de l’avion, dont trois joueurs de Chapecoense: Alan Ruscher, Jackson Follmann, et Marcos Padilha.