Dakarmidi – La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé mercredi 19 juillet que l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo resterait en détention. Mais le juge d’appel a cependant demandé un réexamen de sa demande de liberté conditionnelle. Aucune date n’a été pour l’heure été fixée.
« La Chambre d’appel ordonne à la Chambre de première instance de procéder à un nouveau réexamen du maintien en détention de Monsieur [Laurent] Gbagbo ou bien si ce dernier doit être remis en liberté avec ou sans condition », a statué le juge Piotr Hofmański lors d’une audience publique de la CPI, ce mercredi 19 juillet. « Tant que cette question n’est pas tranchée, Monsieur Gbagbo demeurera en détention », a-t-il ajouté, après avoir énuméré plusieurs « erreurs » dans les arguments auparavant présentés pour justifier de son maintien en détention.
Parmi les erreurs pointées par la Cour d’appel : le manque de considération accordé aux six années de détention déjà effectuées par l’ex-président ivoirien. Une remarque du juge ayant déclenché un sourire approbateur de Laurent Gbagbo.
Autre critique soulevée par le juge Hofmański : le fait que l’âge de l’ancien chef d’État – 72 ans -, ait été utilisé « comme un facteur renforçant son désir de fuite, plutôt que comme facteur qui pourrait potentiellement atténuer la possibilité de fuir. »
Jeune Afrique