Dakarmidi -1- « N’ayez pas peur, n’ayez pas peur » :
Anas ibn Mâlik, qu’Allah l’agrée, a dit : « Le Prophète (psl) était le meilleur des hommes et le plus courageux. Une nuit les gens de Médine entendirent un bruit qui les effraya, ils sortirent donc pour voir d’où ça venait, le Prophète (psl) les rencontra en route, il montait un cheval appartenant à Abû Talha et portait un sabre suspendu à son cou, il (psl) leur dit : « N’ayez pas peur, n’ayez pas peur », puis il dit : « Nous avons trouvé ce cheval très rapide » ou encore, « Certes ce cheval est très rapide » (Boukhari).
2- Le Prophète (psl) était au plus proche de l’ennemi pendant la guerre :
‘Alî, qu’Allah l’agrée, a dit : « Le jour de Badr nous étions derrière le Prophète (psl) et il était de nous tous le proche de l’ennemi, ce jour-là il (psl) fut de loin le plus courageux » (Ahmad).
3- Parce qu’ils craignaient le Prophète (psl) les Quraychites tentèrent de lui plaire :
Selon ‘Abdallah ibn ‘Amr ibn al-‘Âs qui a dit : « Je lui ai dit : « Quelle est la plus grande [chose] que tu aies vue par laquelle le Messager d’Allah (psl) a atteint les Quraych à cause du fait qu’ils affichaient clairement de l’inimitié à son égard ? » Il a dit : « J’étais présent lorsqu’ils se sont rassemblés avec les plus nobles d’entre eux un jour à la pierre [c’est à dire la Ka’ba]. Ils étaient en train de parler du Messager d’Allah (psl) et ils dirent : « Nous n’avons jamais vu une semblable patience que la nôtre envers cet homme. Il a ridiculisé nos rêves, insulté nos ancêtres, blâmé notre religion, divisé notre assemblée et insulté nos divinités. Nous avons fait preuve de patience envers lui sur une grande affaire (ou ils ont dit quelque chose comme ça) ». Il a dit : « Alors qu’ils étaient ainsi, le Messager d’Allah (psl) leur apparut. Il s’approcha en marchant jusqu’à parvenir au pilier.
Ensuite, il passa près d’eux en exécutant la circumambulation autour de la Ka’ba. Lorsqu’il passa près d’eux, ils l’accusèrent de certaines choses qu’ils avaient dites alors ». Il a dit : « J’ai su cela à l’expression de son visage ; puis il continua. Il passa près d’eux une seconde fois et ils l’accusèrent encore de la même chose, j’ai su cela à l’expression de son visage ; puis il continua. Il passa près d’eux une troisième fois et ils l’accusèrent de la même chose. Alors il dit : « Entendez-vous, ô assemblée de Quraych ? Par Celui qui détient l’âme de Mohammed entre Ses Mains, je suis venu à vous avec le carnage ! ». Le peuple prit en considération sa parole au point qu’il n’y ait pas eu un homme parmi eux [qui ne se soit figé] comme si un oiseau s’était posé sur sa tête. Au point où le plus dur d’entre eux envers lui (psl) qui avant cela lui avait recommandé de ne l’aborder qu’avec le meilleur langage, même lui en est arrivé à dire : « Pars ô Abû al-Qâsim ! Pars tranquillement ! Par Allah, tu n’es pas un ignare ! ». Et le Prophète (psl) partit » (Ahmad).
4- Le Prophète (psl) n’a pas fui le jour de Hunayn :
D’après Abû Ishâq, un homme a dit à Barâ` ibn ‘Âzib, qu’Allah les agrée : « Avez-vous fui et quitté le Prophète (Salla Allahou Alihi wa Sallam) le jour de Hunayn ? ». Il lui répondit : « Mais le Prophète (psl) ne s’est pas enfui, les gens de la tribu de Hawâzin étaient de bons archers et lorsque nous les avons rencontrés, nous les avons attaqués et ils s’enfuirent, mais quand les musulmans ont commencé à recueillir le butin de guerre, l’ennemi nous a tiré des flèches, mais le Prophète (psl) n’a pas fui, je crois l’avoir vu sur sa mule et Abû Sufyân tenait ses rênes, puis le Prophète (psl) dit : « En toute vérité je suis un prophète, je suis le fils de ‘Abd al-Muttalib » (Boukhari).