Dakarmidi – L’Afrique, le seul continent ou injustice a toujours été mot d’ordre, aujourd’hui va de mal en pire. Ce qui se passe en Libye en ce moment, soulève encore une fois une indignation, et exige une récrimination. Aucun qualificatifs péjoratifs n’est de trop pour décrire ce qui est en train de se passer encore une fois.
En ce premier quart du 21ème siècle, l’on pensait que cette pratique déshumanisante est jetée aux orties, est allée meubler les musées de l’histoire ancienne. Aujourd’hui c’est ses propres fils qui s’adonnent à vendre ses semblables. Peu importe la couleur de la peau ou l’origine de la personne, le fait de vendre des hommes est un acte monstrueux, et humiliants.
Le paradoxe aujourd’hui dans cette histoire, n’est rien d’autres que des africains qui vendent d’autres africains. Ces personnes, fuyants la pauvreté et les conditions de vie difficiles dans leur pays origines, choisissant d’emprunter les larges des cotes en passant par la Libye sont malheureusement réduit à de simples marchandises par leurs semblables. Et s’ils ne périssent pas dans les hautes mers vivent des atrocités en cours de voyages comme le fait d’être vendu comme des esclaves.
Cette Afrique qui jusqu’à présent réclame sa liberté et son détachement se revoie faire un volte-face. Un retour dans le passé ne permet pas un pas dans le futur. Il est lieu d’accuser chacun de nous pour tout ce qui se passe autour de nous. Il est tout aussi urgent de reconsidéré les pouvoirs qui tiennent entre ses mains l’avenir de ses peuples. La politique maladroite perpétrée depuis des siècles, oblige les jeunes a fuir et s’exiler en Europe , ce qu’on appelle chez nous « Alice aux pays des merveilles » ou l’on croit que la réussite sera garantie. Ensorcelés par le matérialisme, ces goulus du pouvoir personnel astreignent la frange juvénile africaine à l’exil. Ils nagent dans l’opulence, dans un luxe insolent tandis que la majorité de leurs mandants côtoient, en permanence, d’avec la mouise, la misère… noire. Aberrant ! Les blancs ne nous pas seulement appauvri, mais aussi cette minorité de la population se prenant pour des élites intellectuelles crispée dans leurs propres intérêt. IL est l’heure de revoir nos ambitions et se battre pour ce qui nous appartient. Changeons d’abord ce qui passe à l’intérieur de notre continent si l’on veut que demain la bataille porte ses fruits au profit de chacun de nous.
Charles-Albert-Demoustier disait dans son oeuvre « le cours de la moral 1804″ que » l’esclave de la veille n’est que trop souvent le tyran du lendemain » voila ce qui passe en Afrique. A méditer.
La rédaction.